LIGUE DES NATIONS
Pour son premier match post-deuxième étoile, l’équipe de France affronte l’Allemagne ce jeudi.
«Il faut gagner tous les matches avec l’équipe de France.» Les mots d’Antoine Griezmann dans l’édition de mercredi de L’Équipe résonnent justes. Et peu importe le récent titre de champion du monde, une victoire de l’équipe de France face à l’Allemagne serait opportune pour lancer le nouveau cycle tricolore et bien partir dans la néo-Ligue des Nations. Trois points face à l’Allemagne qui plus est, qui reste, malgré un parcours chaotique au Mondial, une grande nation du football. Et que rêver de mieux, aussi, qu’un succès pour venir célébrer de la plus belle des manières le récent titre planétaire au stade de France dimanche face aux Pays-Bas. La victoire n’est certes pas impérative, mais elle donnerait un léger supplément d’amour à un groupe qui a déjà fait chavirer tout un pays.
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Un grain de folie
C’est un fait : les Bleus n’ont pas fait rêver tout le monde en Russie. Car si la dramaturgie de leur parcours a apporté une liesse populaire démentielle, le jeu proposé par les ouailles de Didier Deschamps n’a souvent rien eu de fantastique. Une défense solide, de l’efficacité et un réalisme à toute épreuve, c’est ce qu’il fallait sûrement pour soulever le trophée. Mais ce n’est pas un hasard si le match face à l’Argentine (4-3) est celui qui restera le plus dans les mémoires, au même titre que le but de Benjamin Pavard face à l’Albiceleste, rentré à tout jamais dans le hall of fame de l’équipe de France. Chers Bleus, apportez-nous un peu de folie ! Et si la tactique changera peu (voir plus bas), beaucoup attendent ce grain de folie.
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Une première réussie pour Areola
Champion du monde malgré 0 minute jouée, Alphonse Areola est de ceux qui feront l’avenir de l’équipe de France. Positionné derrière Steve Mandanda, 33 ans et sujet à des pépins physiques, et surtout Hugo Lloris, 32 ans en décembre, dans la hiérarchie, Alphonse Areola et ses 25 bougies sont synonymes de futur, et potentiellement de futur proche. Annoncé titulaire par Didier Deschamps en personne pour affronter l’Allemagne, il va vivre sa première sélection, lui qui peut déjà se targuer d’avoir deux titres de champion du monde : en U20 et en A. Et alors qu’il est titulaire au PSG depuis quelques temps, et mis récemment en concurrence avec Gigi Buffon dans son club, c’est le moment de rentrer dans la grande histoire des gardiens bleus. Même si avec sa deuxième étoile sur le torse, c’est déjà grandement le cas.
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De la suite dans les idées tactiques…
On l’a vu, les Bleus n’ont pas fait rêver tout le monde en termes de jeu. Et si cela importe peu au regard du succès qu’ils ont connu, c’est bien car la nécessité de conserver certains pré-requis tactiques semble très importante. Folie ne veut pas dire tout-venant au n’importe quoi, même s’il en faudrait peut-être un peu plus, et les Bleus sont déjà rompus aux velléités tactiques de Didier Deschamps. D’autant plus que l’Allemagne sera friable en contre-attaque, et que les tricolores se sont régalés face à des équipes du même type. Argentins et Belges doivent s’en souvenir à merveille.
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…avec des changements dans la compo ?
Pourtant, si le jeu basé sur des transitions rapides et une solide assise en 4-4-2 ne devrait pas changer – et pourquoi le faire? On ne change pas une équipe qui gagne selon l’adage -, le onze peut quant à lui évoluer. Et surtout face à l’Allemagne, premier rendez-vous post-Mondial, où la composition d’équipe sera faite en fonction des débuts de saison et des temps de jeu en club de chacun. Là, peut-on y voir un signe pour une titularisation de Benjamin Mendy, énorme avec City? Ou des coiffeurs du Mondial, Lemar, Thauvin, Nzonzi, Dembélé ou Kimpembe? Seul Deschamps le sait, et ses titulaires lui ont donné d’énormes satisfactions (n’est-ce pas Lucas Hernandez). Mais le public est toujours friand de nouvelles têtes.
Medianet.sn
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