Le chef du G5 Sakel viré
Agacés par la fébrilité de leur homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta alias « IBK », dans la lutte antiterroriste, Mohamed Ould Abdel Aziz et Idriss déby ont pu compter sinon sur le feu vert, du moins sur la « compréhension » d’Emmanuel Macron pour demander la tête du commandant de la force du G5 Sahel, le général malien Didier Dacko, lors du huis clos consacré à cette force, le 2 juillet à Nouakchott Ancien chef d’état-major de l’armée malienne et homme de confiance d’IBK, Didier Dacko avait été poussé par le palais de Koulouba, en juin 2017, pour prendre la tête de cette force. Il est remplacé par le chef d’état-major adjoint de l’armée mauritanienne, le général Hanane Ould Sidi. Désormais dépossédé de tout relais d’influence au sein de cette force, IBK paie la dégradation continue de la situation sécuritaire dans le centre du Mali. Le 29 juin, le poste de commandement du G5 Sahel à Sévaré a notamment été la cible d’une attaque d’un groupe armé. IBK subit parallèlement la montée en puissance du Tchad et de la Mauritanie. En outre, le chef de l’Etat malien, candidat à sa propre succession à la présidentielle du 29 juillet, soulève de plus en plus de perplexité chez de nombreux responsables Afrique, à Paris, quant à sa capacité à retourner la situation.
Medianet sn
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