Une petite finale qui promet
La petite finale oppose samedi à 16h la Belgique à l’Angleterre au Krestovsky Stadium de Saint-Pétersbourg. Focus sur un match qui ne manquera pas d’intérêt.
Qui sera le plus motivé?
Bien souvent, le vainqueur de la petite finale est celui qui a le mieux digéré sa défaite en demies. Déjà, en 2006, les Allemands remontés après une défaite contre l’Italie à domicile ont eu à cœur de grimper sur la troisième marche du podium de leur mondial. À l’inverse, des Brésiliens éplorés après leur naufrage historique à domicile contre l’Allemagne en 2014 n’avaient pas eu assez d’envie pour faire bonne figure face aux Pays-Bas (0-3). Visiblement, les Belges sont surmotivés, à en croire Thomas Meunier qui a parlé de «victoire obligatoire», en conférence de presse, précisant que malgré la «déception énorme, nous voulons cette troisième place, c’est une question de respect pour nos familles, pour tous ceux qui nous suivent et nous soutiennent. Si nous rentrons dimanche à Bruxelles en étant quatrièmes, nous fêterons en quelque sorte une double défaite», a précisé le latéral du Paris-Saint-Germain, ajoutant avec la fameuse modestie qui fait défaut aux Belges depuis la défaite contre la France que «nous sommes plus fort que l’Angleterre». Le ton est donné. Avec une équipe plus remaniée, difficile de voir comment réagiront les Anglais, sans doute moins touchés dans leur orgueil que les Belges, mais peut-être plus désillusionnés.
Comment va jouer la Belgique?
Après leurs critiques sur le jeu de l’équipe de France et leur défaite amère contre les Bleus, les Belges vont devoir assumer. Un jeu porté vers l’offensive conjugué à de l’efficacité est attendu, à l’instar de ce qu’avaient fait les hommes de Roberto Martinez lors de leur première période contre le Brésil avant de se replier. Mais gare aux contres de l’Angleterre, qui dispose de joueurs rapides sur les côtés.
Medianet.sn
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