Air France
Le vol Air France Paris-Dakar du mardi 29 mai a créé la panique chez les passagers après deux heures de décollage à hauteur de Casablanca (Maroc). A cause d’une panne d’un de ses moteurs, l’appareil a fait un demi-tour pour retourner à l’aéroport Charles De Gaulle. Ce problème a créé un tollé chez certains clients fidèles d’Air France qui menacent de changer de compagnie à cause de couacs à répétition.
Il y a quelques années voyager à bord d’Air France pour certains Africains était une fierté en dépit de l’existence d’Air Afrique à l’époque.
Si le ciel africain était presque la ‘’chasse gardée’’ d’Air France, aujourd’hui la compagnie française doit faire face à d’autres européennes comme Brussels Airlines qui a introduit sur son réseau africain un premier avion long-courrier avec une toute nouvelle cabine. Corsair Airbus, avec son A 340-313, propose des sièges lits-confortables avec couvertures et oreillers ainsi qu’un grand écran tactile pour se divertir en classe business et économie.
L’autre concurrent CORSAIR toujours sur la ligne Paris- Dakar , en cabine économique met à votre disposition de grands écrans tactiles pour vous permettre d’accéder à un large choix de contenus de divertissements. La disposition des sièges offre un espacement de 31″/34″ pouces (soit 78 à 86 cm).
Avec tous ses concurrents, la compagnie AIR France ne respecte pas les passagers sur son réseau africain et voit son mythe s’effondrer. Pourtant sa flotte dispose de Dreamliner, de Boeing 787-9 pour la destination Bogota (Colombie). D’autres sont annoncés sur Abdjan, Bamako et Nairobi. Le reste de l’Afrique se contentera des vieux avions.
La question qui se pose alors est quand les Africains refuseront de monter dans les ‘’poubelles’’ d’Air France avec tous les risques liés à l’état de certains appareils.
Ghislain, un Congolais se souvient toujours de l’histoire incroyable avec le vol d’Air France Paris-Brazzaville en 2016, à 15 minutes de la descente sur l’aéroport de Maya-maya. Une fumée envahit la cabine classe business , obligeant ses passagers à se trouver en classe économie. Il s’en est suivi un chamboulement total dans l’avion.
Ce jour-là, ce sont des pompiers qui ont accueilli les passagers en catastrophe à l’atterrissage de l’avion. Il y avait parmi les passagers le ministre des Affaires étrangères Jean Claude Gakosso.
Avec ces problèmes à répétition, les dirigeants africains doivent-ils attendre une catastrophe pour agir?
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