Terrorisme

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Après la brillante opération combinée avec les services espagnols, le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ) vient de réussir le démantèlement d’une cellule composée de quatre membres liés au groupe jihadiste Etat islamique (EI). Les autorités de Rabat qui sont sur le qui vive depuis de nombreuses années, enregistrent des résultats positifs dans le cadre de la lutte contre le terrorisme

Les suspects, âgés de 20 à 27 ans, parmi lesquels un ancien détenu pour une « affaire de terrorisme, sont accusés de propagande et d’incitation à mener des opérations terroristes dans le royaume », indique la note reçue par medianet.sn

Lors de l’opération menée par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) dans les villes de Casablanca (ouest), Kénitra (ouest), Fès (centre) et à Midar (nord), des « équipements électroniques, un uniforme militaire et des livres faisant l’apologie de la pensée extrémist » ont été saisis, selon la même source.

Les membres de cette cellule entretenaient « des liens avec des combattants dans la zone irako-syrienne pour bénéficier de leur expertise dans la fabrication d’explosifs, a affirmé la note.

Les autorités marocaines mettent souvent en avant les moyens importants déployés pour la lutte antiterroriste et les efforts de coordination avec leurs différents partenaires en Europe. Epargné par les attentats de l’EI, le royaume avait été meurtri par des attaques à Casablanca (33 morts en 2003) et à Marrakech (17 morts en 2011).

Medianet.sn