L’élevage progresse de 2,5% au Sénégal

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Le sous-secteur de l’élevage au Sénégal a enregistré une progression de 2,5%, en variation trimestrielle, au premier trimestre 2017 comparé au trimestre précédent, a appris samedi APA auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). Selon cette structure, l’évolution est tirée par les hausses respectives de 0,8% et de 10,3% des productions contrôlées de viande bovine et ovine. « Cette situation est attribuable à une amélioration du poids total de viandes traitées grâce à la hausse du poids moyen des bovins combinée à la lutte contre les abattages clandestins d’ovins et de caprins surtout autour des abattoirs de Dakar », ajoute la DPEE. En 2016, la lutte contre les abattages clandestins autour des abattoirs de Dakar avait baissé d’un cran avec la réduction du nombre de jours d’intervention de la gendarmerie. Un an plus tard, le protocole a porté sur un nombre de jours revu à la hausse. En variation glissante sur un an, le sous secteur de l’élevage s’est conforté de 1,2%, durant la période sous revue, à la faveur de l’augmentation de la production de viande bovine (plus 4,1%) et caprine (plus 5,8%), toutefois, atténuée par une baisse des abattages contrôlés d’ovins (moins 6,2%). « L’augmentation du poids des bovins est due à la conjugaison de deux facteurs, le prix du kg plus abordable que celui des ovins et l’embouche bovine plus pratiquée que celle des ovins dont les mâles sont souvent destinés à la Tabaski d’où la hausse du poids moyen de bovin (plus 14 kg par tête) », explique la DPEE. Les moutons femelles ne sont généralement pas embouchés et constituent l’essentiel des abattages chez cette espèce. Au niveau des caprins les mâles comme les femelles sont issus de l’élevage traditionnel et sont abattus sans distinction de sexe d’où une stabilité du poids moyen par tête.