Mort de deux détenus à Rebeuss
Amnesty et la Société civile sénégalaise doutent de la sincérité de l’administration pénitentiaire
Le genre de mort annoncé par les autorités en ce qui concerne les détenus Cheikh Ndiaye 18 ans et Babacar Mané 19 ans ne convainc pas Amnesty International et des organisations de la Société civile sénégalaise. En conférence de presse ce mercredi 04 septembre 2019, ils ont fustigé l’attitude de l’administration pénitentiaire dans cette affaire.
“L’attitude de l’administration pénitentiaire prompte à se disculper de toute responsabilité , qui révèle les résultats de l’autopsie sans pour autant que le procureur ne soit impliqué, est non seulement suspecte mais aussi scandaleuse”, peut-on lire dans la déclaration préliminaire conjointe.
Les organisations de rappeler que “toute mort soudaine en prison doit être suivie d’une enquête rapide, impartiale, minutieuse et transparente menée par un organe indépendant, afin de faire jaillir la lumière”.
Amnesty et ses partenaires indiquent que les drames survenus à la chambre 11 de la prison de Rebeuss “ne sont que la partie visible de l’iceberg ; nos prisons sont une honte !”
Ces organisations de rappeler que le Sénégal a ratifié depuis le 21 Août 1986 la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
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