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Yahya Jammeh a gardé un profil bas depuis qu’il a été ejecté de Banjul en Janvier. On l’a trouvé terré dans une luxueuse en Guinée Equatoriale.
Pour une ville de 7000 au milieu de la jungle, une des plus denses d’Afrique à Mongomo. Cloitré dans la forêt vierge de la Guinée équatoriale un aéroport privé, un stade de football qui a accueilli la Coupe d’Afrique des Nations 2015, une route à trois voies déserte menant à un hôtel « six étoiles » dans la ville voisine de Oyala, et un parcours de golf de niveau international, ses allées immaculées des plantes qui empiètent partout ailleurs. Le terrain de golf présidentiel porte le nom de Teodoro Obiang Nguema, le dictateur de longue date du pays et soi-disant « garant de la paix et l’hélice du développement, » qui a un dossier bien documenté des emprisonnements et de la torture de ses opposants politiques. Soutenu par sa grande richesse pétrolière du pays, Obiang, qui a grandi à Mongomo marigot rural à l’époque, y a passé les quelques dernières années de son enfance pauvre.
Mais, pour le moment l’occasion est belle pour Yaya Jammeh de se prélasser dans la douceur de Mongomo. Il y a élu domicile après avoir été chassé par les troupes de la Cedeao.

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Après son brutal règne de 22 ans Jammeh a été accueilli par Obiang, dont le pays n’est pas signataire des statuts de la Cour pénale internationale.
Jammeh avait perdu une élection en Décembre, reconnu sa défaite, mais avait refusé de démissionner. Il a finalement fui la Gambie dans son avion présidentiel le 21 janvier que les troupes de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) massés à la frontière, menaçaient de le renverser par la force. Il aurait emporté avec lui 11 millions $ tirés des coffres de l’État et une flotte de voitures de luxe. Son arrivée en Guinée équatoriale a été accueillie dans une indifférence totale. Seule la Convergence pour la Démocratie Sociale,un minuscule parti d’opposition de la Guinée équatoriale a déclaré: « Nous ne voulons pas un autre dictateur dans notre pays ». Un diplomate accrédité à Malabo a confirmé que Jammeh est dans une « villa, propriété d’Obiang» dans la région de Oyala. Il a demandé des terres à cultiver en Guinée équatoriale, quelque chose qu’il avait prévu de faire à la retraite en Gambie, où il possédait une grande ferme dans sa ville natale de Kanilai.
Il lui a été octroyé des centaines d’hectares dans la vallée de Moka, une pittoresque voie de montagnes et de cascades qui, comme Mongomo, est loin de l’ humidité côtière oppressante de la Guinée équatoriale. « La famille régnante y possède d’énormes surfaces. À ce jour, Jammeh et Obiang ont été vus tous les deux admirer ce qui semble être la nouvelle ferme de Jammeh. Ils avaient déjà une relation cordiale depuis la visite d’Etat effectuée en Gambie en 2013. Ils sont également voisins car ils possédent des demeures voisines dans la banlieue riche de Potomac aux États-Unis. Résidences secondaires coûteuses. Les deux ont passé des décennies en fonction après la prise du pouvoir par des putsch militaires. Jammeh a régné pendant 22 ans, alors que Obiang, en poste depuis 1979, est maintenant le président le plus ancien du monde.
« Il n’y a pas de volonté de la CEDEAO de poursuivre Jammeh en ce moment », a déclaré Alex Vines, directeur du programme Afrique à Chatham House, un think tank à Londres. « La Gambie a besoin de stabilité. »