Royaume-Uni Boris Johnson
L’ancien maire de Londres, figure de proue des pro-Brexit, a largement remporté mardi 23 juillet la course à la succession de Theresa May à la tête du parti conservateur. Il devient le nouveau chef du gouvernement et fera face à 100 premiers jours dignes des plus grands baptêmes du feu, prévient la presse britannique.
“Le projet ‘Blond ambitieux’ est arrivé à son terme”, jubile l’hebdomadaire The Spectator. Boris Johnson est devenu mardi 23 juillet le nouveau dirigeant du parti conservateur. Sans surprise. Malgré quelques secousses liées à sa vie privée et à son rôle dans la démission de l’ambassadeur britannique à Washington, le favori des bookmakers n’a jamais paru inquiété par son rival, le ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt. Les unes de la presse britannique ne laissaient d’ailleurs que peu de place au doute, ce mardi matin. “Jour-J pour Boris”, en manchette du tabloïd Daily Mail, “Boris Johnson à 24 heures de Downing Street”, titrait pour sa part le quotidien de centre-gauche The I.
La victoire annoncée, jouée d’avance à en croire les sondages, s’est confirmée peu après 13 heures (françaises), à Londres. Un succès triomphal. Avec 66,4% des voix exprimées par les adhérents conservateurs (contre 33,6% à Jeremy Hunt), l’ancien ministre des Affaires étrangères, leader de la campagne en faveur du Brexit en 2016, succède à Theresa May. En tant que chef du parti majoritaire à la Chambre des communes, il est chargé dès ce mercredi de constituer un nouveau gouvernement et remplacera l’actuelle Première ministre au 10, Downing Street. “Certains remettent en question la sagesse de la décision de m’élire, peut-être même des personnes présentes ici dans cette salle, a-t-il réagi devant les membres se son parti peu après l’annonce des résultats.
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