Sénégal-Algérie
Ce sera donc une finale entre l’Algérie et le Sénégal vendredi prochain pour la Coupe d’Afrique des nations. Après la qualification des Sénégalais en prolongation contre la Tunisie (1-0), les Fennecs ont décroché leur billet au bout du temps additionnel. Pour une affiche de rêve, au terme d’une édition pleine de surprises.
Les surprises (éliminations de l’Egypte, du Cameroun, sensations avec Madagascar et le Bénin) ont donc fini par laisser place à la logique, celle d’une finale espérée et plutôt logique. La Coupe d’Afrique des nations 2019 couronnera vendredi le Sénégal ou l’Algérie, qui s’affronteront en finale au Caire (21h). Les deux équipes, issues du groupe C et qui s’étaient donc déjà affrontées en phase de poules (1-0 pour les Algériens), ont dû faire le dos rond en demi-finales pour valider leur billet.
Le Sénégal a eu chaud
Le Sénégal d’Aliou Cissé a attendu la prolongation pour trouver la faille face à la Tunisie d’Alain Giresse, ancien sélectionneur des Lions de la Teranga. “Je félicite Alain car il m’a légué un groupe et il m’a permis de mieux le connaître, saluait d’ailleurs Aliou Cissé après la rencontre. Cette qualification est aussi pour lui, car il a fait un bon boulot au Sénégal.”
C’est sur un but contre son camp du malheureux Dylan Bronn (100e minute), peu aidé par la sortie ratée de Mouez Hassen, que les Sénégalais ont trouvé la faille. Suffisant pour un ouf de soulagement de la part des coéquipiers de Sadio Mané, régulièrement cités parmi les favoris à la victoire finale.
Mahrez le héros, Belmadi l’architecte
Ils auront face à eux l’une des équipes les plus convaincantes dans le jeu de ce tournoi. L’Algérie aura su se remettre d’une non qualification pour la dernière Coupe du monde et des remous à sa tête pour s’offrir une première finale de CAN depuis 1990… date de son unique sacre à ce jour.
La prolongation n’était pas loin. Et il aura fallu un bijou de Riyad Mahrez sur coup franc, au bout du temps additionnel (95e), pour que les Fennecs exultent et fassent tomber le Nigeria (2-1). Djamel Belmadi a réussi son pari. Nommé en août 2018 à la place de Rabah Madjer, le sélectionneur aura mis fin à cinq années difficiles et fait de cette équipe pleine de dribbleurs et joueurs techniques un roc.
Une seule défaite sous l’ère Belmadi pour l’Algérie (1-0 contre le Bénin en octobre). Et un sans-faute dans cette CAN, de six victoires en six matchs, avec deux buts encaissés seulement (contre le Nigeria sur penalty et en quart face à la Côte d’Ivoire). “On veut vraiment écrire notre propre histoire”, confiait le sélectionneur avant la demi-finale. Elle est en marche.
Medianet.sn
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