RENCONTRE TRIPARTITE LE 08 AVRIL

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Après avoir été sollicitée, par écrit, pour offrir ses bons offices, par les agents contractuels de la SENELEC, regroupés dans le collectif dit «Restants du Concours», qui s’estimaient avoir été lésés dans l’organisation d’épreuves de titularisation, JAMRA boucle ce lundi 08 avril sa médiation, entre la direction de l’entreprise et les agents concernés. Lesquels considèrent que c’est en conséquence d’irrégularités notées dans lesdites épreuves qu’ils avaient été laissés en rade, au profit d’«admis» aux notes très faibles, ou qui n’auraient «même pas daigné se présenter pour se soumettre au concours». Au détriment de diplômés aux notes honorables.

Ces contractuels considéraient en sus que la «priorité d’embauche», encadrée par les dispositions légales de la Convention collective interprofessionnelle, n’avait pas été respectée, d’autant qu’il s’agit de recrutements de profils de comptables, de caissiers, d’agents administratifs, de techniciens, de chauffeurs, etc., dont regorge justement à suffisance leur collectif.
Suite au compte-rendu exhaustif qui en a été fait par le médiateur de JAMRA, mandaté à cet effet, le président exécutif de JAMRA, Imam Massamba Diop, exprime, au nom du Bureau exécutif, ses chaleureuses félicitations au directeur général de la SENELEC, M. Makhtar Cissé, et au DRH, M. El Bachir Sall, pour avoir consenti à reprendre langue avec ces baves travailleurs, en proposant notamment une rencontre tripartite, fixée au lundi 08 avril 2019, à 11 heures. Et devant regrouper : 1) les représentants des travailleurs ; 2) le facilitateur de JAMRA ; 3) les représentants de la direction de l’entreprise. JAMRA ne saurait cependant occulter le rôle déterminant joué, avec abnégation, par le secrétaire général du SATEL (Syndicat autonome des travailleurs de l’électricité), M. Souleymane Souaré, qui n’a ménagé aucun effort pour la concrétisation de ce climat d’apaisement, propice à la consolidation de l’image de marque de cette entreprise publique, 100% nationale. Qui, après avoir reçu de l’agence de notation financière, Bloomfield Investment, de prestigieuses mentions, attestant de sa performance, a pu accéder à un «cadre vertueux de réalisation de marges positives», en faisant notamment un bon de géant, qui l’a propulsé d’un résultat déficitaire de 9 milliards de fcfa, en 2012, à un bénéfice net de 30,5 milliards de fcfa en 2016 ! Ce qui augure d’un avenir radieux pour cet outil dont le rôle est central dans l’architecture de l’économie sénégalaise.

Dakar, 02 avril 2019
Les Bureaux exécutifs de
JAMRA & MBAÑ GACCE