TAUBIRA SE LÂCHE

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Malgré la multiplication des appels à l’unité, la perspective d’un accord global entre Jean-Luc Mélenchon, Benoit Hamon et EELV semble s’éloigner. En 2002, la gauche française, sûre de sa victoire, s’était avancée en ordre dispersé à la présidentielle. Cette fois-ci convaincue de sa défaite, elle s’apprête donc à en faire de même. Christiane Taubira, candidate en 2002 et qui fut longtemps tenue responsable de l’élimination au premier tour de Lionel Jospin, s’est cette fois-ci refusée à rentrer dans la compétition. Face à l’éparpillement de son camp, elle tente même aujourd’hui d’en appeler au sens des responsabilités de chacun afin que la gauche française fasse front commun au premier tour plutôt que front républicain au second. Mais, au crépuscule d’un quinquennat de gauche qui n’en a satisfait aucune de ses composantes, et à la veille d’une élection dont la campagne ne fait qu’exposer les fractures du pays sans que jamais ne s’engage un débat de fond sur leurs origines ni leurs solutions, qu’est-ce qui nous rassemble encore ?

A propos de la place de la littérature dans sa vie

“La littérature exerce sur moi une séduction qui remonte à ma jeunesse. Si je n’ai rien à lire cela agit sur mon caractère, la littérature est vitale […] J’ai d’abord voyagé à travers les livres, j’ai découvert le monde, sa richesse, sa complexité, via la littérature.”

Le quinquennat de Nicolas Sarkozy, et de son rapport à la langue

” Le quinquennat Sarkozy a été un quinquennat de grande brutalité, à commencer par la langue utilisée […] Parler aux autres proprement, avec une langue belle, c’est une marque de respect, Sarkozy a délibérément cassé cela.”

Les propos de Macron sur la Colonisation

“La colonisation ce sont des histoires de viols, de meurtres, de pillage, de travail forcé. Césaire a décrit sa nature […] Sur un sujet aussi lourd, parce que Emmanuel Macron lâche une phrase, on en fait un sujet de polémique sans réfléchir.”

Son analyse de la politique en France, et de l’état de la Gauche

“La politique a été capturée par des personnes qui prétendent faire du pragmatisme mais qui font de la politique […] Si la gauche a l’air dans l’impasse c’est que la méthode est mauvaise. L’humanisme doit inspirer nos politiques publiques au quotidien : sans abris, démunis, Europe…”