Retour à Dakar
Les libéraux qui annoncent l’ arrivée de Karim Wade pour bientôt au pays, ne le disent pas ex nihilo. Le fils de Me Abdoulaye Wade dont les avocats ont introduit des requêtes à l’Onu et devant la Cour de justice de la Cedeao a mis en place une stratégie pour débarquer au Sénégal sans être repris.
Les derniers développements qui nous parviennent de Doha et de la défense de Karim Wade renseignent sur la détermination des Wade à prendre une part active à la présidentielle de 2019. Ces informations indiquent que Karim Wade sera bel et bien au Sénégal pour participer à la présidentielle de 2019. Pour que ce retour ait lieu, Karim a mis en place une stratégie qu’il considère comme suffisamment efficace pour un retour sans ré emprisonnent à Dakar. En décidant de renter au bercail, Karim ne débarquera pas seul. Au contraire, c’est avec une délégation de responsables de l’Onu et de la Cour de justice de la Cedeao que le fils de Wade foulera le tarmac de l’aéroport de Diass. Si Karim a opté pour cette tactique, apprend t-on encore, c’est pour mettre l’Etat du Sénégal face à ses engagements internationaux. En clair, avant de revenir au Sénégal au tout début du mois de décembre, Karim Wade se donne le temps de savoir ce que l’Onu et la Cour de justice vont décider pour son cas. En ayant introduit des recours devant ces instances, Karim projette d’utiliser les décisions qu’elles vont prononcer pour revenir au Sénégal.
On comprend maintenant pourquoi les responsables libéraux persistent à dire que le candidat Karim sera bientôt de retour au pays afin de jouer sa partition aux élections.
«On ne négocie pas la candidature de Karim Wade. C’est notre plan A, B jusqu’à Z » déclarent partout ces responsables qui persistent que Karim est en train de préparer activement son retour au pays pour participer à l’élection du 24 février prochain. Quant au rejet de la candidature du candidat du Pds par la Cour suprême, les libéraux préviennent que son retour va régler cette question. Pour rappel, en refusant l’inscription de Karim sur les listes électorales, La direction des élections lui oppose l’article l 31 du code électoral qui ne dispose que «que ne doivent pas être inscrits sur les listes électorales des individus condamnés pour un crime, ceux condamnés à une peine d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement avec sursis d’une durée supérieure à 1 mois assorti d’un an pour l’un des délits : vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiants, détournement et soustraction commis par les agents publics, corruption, trafic d’influence, contrefaçon ».
NB: Karim Wade peut revenir à condition de me payer mon salaire d’avril 2013.
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