Baisse sur l’augmentation des prix : Une vraie fausse réduction du coût de la vie

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Le Gouvernement a annoncé hier des mesures de baisse sur les prix de certaines variétés de denrées alimentaires. La baisse qui porte sur l’augmentation  des prix de ces denrées vise à réduire le coût de la vie.  Mais face à des commerçants, spéculateurs impitoyables, souvent récalcitrants,    ne faut-il pas  implanter des magasins témoins ?

Au nom du président de la République et du premier ministre, le secrétaire général du Gouvernement Ahmadou Al Aminou Lô a annoncé des mesures tendant à l’atténuation du coût très élevé de la vie. Ainsi, le kg du sucre cristallisé qui coûte 650 francs CFA est ramené à 600 francs Cfa.  La  baisse de 50 francs CFA représente l’augmentation qui a été décidée récemment par des boutiquiers impitoyables qui se sucrent sur le dos des consommateurs.

Une baisse dans un marché contrôlé par des boutiquiers  impitoyables

La baisse concerne le riz brisé non parfumé qui connaît une baisse de 40 francs CFA. Son prix a flambé ces derniers jours de 100 frs. Cela a été décidé de sorte que le prix ne dépasse pas  410 FCFA. Le ministre a aussi annoncé des  discussions avec le gouvernement indien pour une baisse plus significative, révélant que  80.000 tonnes de riz Indien sont en cours d’acheminement au Sénégal.  Pour l’huile qui est dans les bidons de 20 litres, une baisse de 100 francs CFA  est faite sur le litre.

Faut-il réactiver les boutiques témoins  face à des spéculateurs sans foi ni loi ?

Le pain également est concerné pour  une baisse de 15 francs Cfa. sur la baguette de 190 grammes qui coûte 175 francs Cfa . A voir ces prix , on se rend compte que c’est l’augmentation qui a connu une baisse. A 3 jours de la fête de la Tabaski célébrée le lundi 17 juin courant,   les marchés de la capitale et de l’intérieur sont  bien approvisionnés en denrées de grande consommation. Dans les régions, le prix du riz brisé non parfumé ne dépasse pas 350 francs Cfa à côté du riz local plafonné à 400 frs Cfa.

Les légumes de grande consommation sont disponibles à des prix appréciables

L’oignon local qui est disponible en quantité est vendu entre 250 et 300 frs le kg dans le marché. Au niveau des boutiques avec la spéculation, le kg est porté au double.   Même constat pour la pomme de terre qui est entre 500 et

et 600 frs Cfa le kg. Si les prix des moutons baissent, la fête peut  être belle.

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