Vente ASSE : Larqué reste très prudent sur le projet et les ambitions de Tanenbaum
La vente de l’ASSE sera officielle dans quelques semaines
Roland Romeyer et Bernard Caïazzo étaient passés à deux doigts de vendre l’ASSE à Peak 6 en mai 2018. Les deux propriétaires de l’AS Saint-Etienne étaient entrés en négociations exclusives avec le groupe américain basé à Chicago, mais la vente avait finalement échoué, pour diverses raisons. Six ans plus tard, les deux dirigeants stéphanois sont en passe de céder leur club à Larry Tanenbaum, patron du groupe canadien Kilmer Sports Ventures.
Ils ont confirmé des négociations exclusives avec ce dernier, en vue de l’acquisition de l’ASSE par le Canadien. Selon l’ASSE, dans son communiqué officiel, « la vente doit être entérinée dans les prochaines semaines, une fois complétées les obligations d’information et de consultation des parties prenantes et autorités compétentes ».
C’était inéluctable de vendre l’ASSE, d’après Jean-Michel Larqué
Ancienne gloire de l’ASSE et consultant sur RMC Sport, Jean-Michel Larqué a réagi à la vente annoncée par Roland Romeyer et Bernard Caïazzo. Il estime que la cession était « inéluctable, pour deux raisons ». Premièrement, parce l’un des présidents (Bernard Caïazzo, ndlr) était totalement absent » et que son associé Roland Romeyer « en avait par-dessus la tête ». D’après l’ancien milieu de terrain de Saint-Etienne (1966-1977), Roland Romeyer « n’en pouvait plus de prendre des coups et d’être au mastic tout le temps ».
Deuxièmement, il assure que « l’ASSE va mieux s’en porter, d’autant que, s’il n’y a pas de montée en 1re division, c’est catastrophique pour le budget du club, qui n’a pas les moyens financiers de combler le trou qui allait se creuser ». Pour rappel, la situation financière du club ligérien s’est dégradée depuis sa relégation en Ligue 2, à l’issue de la saison 2021-2022.
Larqué attend de voir le projet et les ambitions de Tanenbaum
Pour finir, Jean-Michel Larqué s’est montré très prudent sur le profil du repreneur annoncé, son projet et ses ambitions. Il ne veut surtout pas se projeter plus loin, en évoquant l’après-vente. « Je vais être extrêmement prudent. J’attends de voir gentiment. Je ne jugerai que ce qui se fait », a-t-il déclaré, tout en rappelant la situation actuelle des Girondins en Ligue 2. « On m’avait dit qu’il fallait vendre Bordeaux pour repartir. Et là, il est tellement bien reparti qu’il est plus proche du National que de la Ligue 1 », a-t-il indiqué.
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