Keur Massar – Une affaire d’infanticide défraie la chronique
Cependant, le crime n’est pas resté impuni. Lorsque sa mère a découvert des traces de sang, elle a réalisé, avec stupéfaction, que sa fille enceinte a accouché.
Sur les instructions de sa mère, M. B. a transporté le corps sans vie de l’enfant au centre de santé de Keur Massar, prétendant qu’il était mort-né. Mais la mort suspecte a éveillé les soupçons d’un agent de santé, qui a alerté les gendarmes de la brigade territoriale de Keur Massar.
Lors de son interrogatoire, M. B. a persisté en affirmant que son enfant était mort-né et qu’elle avait caché sa grossesse à sa famille.
Pour clarifier les faits, le commandant de brigade a requis l’intervention d’un médecin légiste pour une autopsie. Le rapport médical a révélé que le nouveau-né avait respiré après l’accouchement et avait été étranglé mécaniquement, confirmant ainsi les soupçons d’infanticide.
Face à ces preuves accablantes, la veuve a été déférée devant le tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye pour infanticide, un acte désespéré qui a laissé la communauté locale sous le choc.
Average Rating