Manger, boire, se soigner, se loger : Le peuple attend les solutions du président Diomaye

Les Sénégalais qui ont élu le candidat Bassirou Diomaye Faye sur la base de son programme de campagne attendent de son gouvernement des actes forts qui vont leur permettre de mieux manger, boire, se soigner et se loger.

Un Sénégal meilleur passe par une  sécurité alimentaire, une bonne alimentation en eau potable, un accès facile aux soins de santé et au logement. Si le président Bassirou Diomaye Faye pour qui les Sénégalais ont voté sur la base des promesses qu’il leur a fait  trouve solutions à ces problèmes, il aura franchi  un grand pas vers un Sénégal meilleur.

Le président Bassirou qui a été élu le 24 mars dernier, cinquième président du Sénégal, dirige un pays où  beaucoup de personnes ne mangent pas à leur faim, ne  disposent pas d’eau potable en quantité et n’ont pas accès à des soins de santé adéquats encore moins au logement. Or pour ces problèmes, de vraies solutions sont attendues de son gouvernement.

Au Sénégal,  l’insécurité alimentaire est perceptible au niveau de plupart des familles. A Dakar et dans les grandes villes de l’intérieur du pays plusieurs familles ne mangent pas à leur faim. En effet, avec la hausse des denrées, beaucoup de familles n’arrivent plus à assurer les trois repas quotidiens. Certaines familles ne cuisinent plus. Elles font recours aux gargotes pour le déjeuner des membres qui doivent assurer chacun, son diner qui est devenu avec le petit déjeuner, un luxe dans plusieurs ménages.

Le diner et le petit déjeuner sont devenus des repas de luxe dans plusieurs familles

Dans les familles où  la cuisine est encore assurée, elle l’est pour un seul repas dont une part est gardée pour  le diner des enfants.  La  hausse intenable des prix des denrées et de l’électricité a  fortement diminué le revenu des ménages. Avec 5000 frs dans les centres urbains du pays, on ne peut pas assurer un bon déjeuner à une famille nucléaire.  Un  père de famille qui gagne 300. 000 frs par  mois, qui paie le loyer, les factures,  la scolarité des enfants, le transport pour aller au travail, ne peut pas  joindre les deux bouts avec ce revenu.  L’autre casse- tête des familles Sénégalaises a trait à la  disponibilité de l’eau en qualité et quantité.

Beaucoup de ménages n’arrivent plus à joindre les deux bouts

En certains endroits de Dakar  et dans des localités de l’intérieur, des robinets restent des jours sans couler. La distribution de l’eau dans les zones desservies par le lac de Guiers est souvent sujette à des perturbations. Dans les zones rurales où la gestion de l’eau est confiée à des privés, les populations sont confrontées à de réelles difficultés pour s’approvisionner comme il le faut. Preuve de ce déficit d’approvisionnement en eau, presque chaque jour des populations se font entendre pour des problèmes d’eau.

Avec un système de santé malade, les populations éprouvent d’énormes difficultés pour accéder  aux soins de santé .

Interrogations sur les fortes parts du budget affectées à la santé et à l’eau  

Des personnes malades qui n’ont pas de quoi payer les frais de consultation dans les établissements publics de santé,  n’y vont pas pour se faire soignent pas. C’est cela qui est à l’origine du

recours aux  tradipraticiens.  Les structures de santé qui sont difficiles d’accès ont un problème de relèvement de plateau médical et de personnel qualifié et en nombre. Pourtant autant pour le secteur de la santé que celui de l’eau, de grosses parts du budget leur sont allouées.  L’autre problème auquel, le président Diomaye  fait face est l’accès au logement.

Gorgorlou exclu du lot des citoyens  qui ont droit à une parcelle à usage d’habitation

Au Sénégal, des citoyens comme nous doivent payer une parcelle à usage d’habitation d’abord avant de trouver les ressources pour la construire. Dans un contexte où la cherté des matériaux de construction est un secret de polichinelle, l’accès au logement hante le sommeil des gorgorlous qui sont obligés de courir dans tous les sens pour avoir un toit.