Nouvelle hausse du prix des denrées, de l’eau… : Vers un ramadan intenable pour les ménages

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On ne sait pas encore les raison de la nouvelle flambée du prix des denrées et de l’eau. Mais ces derniers jours, il est facile de constater une hausse sauvage des prix des denrées et des factures d’eau.

A quelques jours du ramadan, une hausse inexpliquée de 4000 à 5000 frs est ajoutée sur le sac de riz de 50 kg. La hausse sauvage qui est déplorée par les consommateurs touche le riz parfumé, celui non parfume.

Une flambée des prix sur fond de spéculation sauvage contre les ménages

Le riz ordinaire non parfumé connaît une hausse avec le sac de 50 kg qui est passé de 19000 frs à 24000 frs cfa. La même quantité s’échange à 26.000 frs pour le parfumé. Les prix de l’huile et du sucre connaissement également une hausse. On a l’impression qu’une spéculation est en train d’être organisée sur le dos des consommateurs. Et curieusement aucune association de consommateurs ne lève le doigt pour dénoncer cette situation. Au moment où la classe politique est divisée sur la date de la tenue de l’élection présidentielle, dans les marchés, les commerçants accentuent la souffrance des gorgorlous. La vie devient de plus en plus difficile.

Le silence déplorable des associations de consommateurs

Sous le prétexte que les grossistes ont augmenté les prix, plusieurs détaillants refusent d’appliquer les anciens tarifs du riz, du sucre et de l’huile. Des boutiquiers, des tabliers et de simples tenanciers d’étales que nous avons interpelés sur cette nouvelle flambée, donnent le même argument. « On a acheté à plus cher », déclarent –ils pour expliquer qu’ils sont dans l’impossibilité d’appliquer les tarifs normaux,

Au Sénégal où le verrou de la subvention sur les produits et services de consommation courante n’est pas blindé, on assiste souvent à une flambée des prix et leurs conséquences dans le panier de la ménagère ainsi que sur les dépenses de la famille. La hausse ne concerne pas seulement les denrées. Les factures d’eau sont jugées très élevées par les clients. Pire, à certains services de Seneau comme à Yoff, des clients qui ont voulu payer leurs factures au niveau des caisses ouvertes à cet effet, ont été priés de passer par Wave ou orange money.

Une inflation intenable nuit aux habitants pauvres des zones urbaines

La cherté des prix des denrées alimentaires nuit aux consommateurs surtout aux habitants pauvres des zones urbaines. Si les prix sont chers, la pauvreté augmente.

L’insécurité alimentaire étant déjà élevée et les amortisseurs sociaux insuffisants, la cherté des prix fait que les personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté voient leur situation s’aggraver encore davantage.