L’insécurité gagne du terrain : Les agresseurs dictent leur loi
Les Sénégalais sont de plus en plus inquiets, exposés à des cas de violences qui se multiplient. La collaboration des populations avec les forces de l’ordre est indispensable pour barrer la route aux hors la loi.
Les agresseurs ont repris du service à Dakar et dans certaines localités de l’intérieur du pays. Le retour de l’insécurité est déploré par les populations dont certaines décident de se faire justice elles-mêmes.
Une chronologie des cas d’agression fait dire que l’insécurité a refait surface dans le pays, notamment à Dakar, Mbour et Touba qui sont devenus des zones privilégiées de prédilection des malfaiteurs.
Des bandits de grand boulevard s’installent à Dakar, Mbour et Touba
Au moment où la police et la gendarmerie renforcent leurs effectifs pour une meilleure prise en charge de la sécurité des biens et des personnes, les agresseurs multiplient leurs actes. Des bandits de grand acabit font de Dakar, Mbout et Touba, leur terrain d’opération.
D Dia, une victime, a attaquée à l’aube par trois individus à bord d’un scooter. Souvent à trois à bord de motos, les malfrats attendent l’aube pour opérer.
A la Patte d’Oie, un individu a été sévèrement tabassé près de Nabil Choukair. Il s’agit d’un agresseur qui tentait d’arracher le portable d’un homme à bord d’un véhicule de type 4×4. Un seul coup de volant du conducteur a suffi pour que le mal intentionné se retrouve par terre avant d’être pris à partie par des passants.
A trois à bord de motos, ils opèrent et disparaissent dans la nature
A la Foire, une bande de braqueurs invétérés fait parler d’elle. A bords de motos, les malfaiteurs attendent qu’il fasse tard la nuit ou à l’aube pour s’attaquer aux honnêtes citoyens qui n’ont le tort que de les croiser sur leur chemin. La bretelle qui borde la Vdn 3 entre le rond- point 26 et le cimetière de Yoff est devenue aujourd’hui un axe non sûr à certaines heures de la nuit. Autant dire que les malfaiteurs continuent de semer la terreur dans différents quartiers de la capitale. Une insécurité galopante qui a commencé dans les quartiers populaires pour se répandre dans les quartiers résidentiels et s’étendre sur l’ensemble du territoire national. Des morts et des blessés sont décomptés chaque semaine. Face à cette montée en puissance de l’insécurité, les populations de certains quartiers n’hésitent pas à créer des groupes d’auto-défense pour assurer leur propre sécurité. Mais il faut aussi qu’elles renforcent la collaboration avec les forces de l’ordre en dénonçant les hors de la loi qui vivent parmi elles.
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