Appel de la Jeunesse 2023 : Seydina Issa, le modèle à suivre pour une société et une jeunesse saines

Read Time:2 Minute, 57 Second

Le groupement Farlu ci diiné ji Université Seydina Issa Rohou lahi a organisé hier, lundi 25 décembre la célébration de « l’Appel de la Jeunesse » à Cambérène.
« L’Appel de la Jeunesse » est célébré tous les 25 décembre à l’initiative du regretté Chérif
Ousseynou Lahi. Il s’inscrit dans la logique de fédérer toute la jeunesse Ahlou Lahi, et au-delà toute la jeunesse musulmane sénégalaise à s’inspirer des préceptes religieux pour une vie en communauté
saine, un bien-être personnel et collectif, et une réponse actuelle aux défis de notre temps.

Le thème de cette édition portait sur : « notre destinée est-elle question de choix ou de circonstances ?
Au vu des conditions difficiles auxquelles les jeunes du pays sont confrontés, il est normal que les guides spirituels indiquent les voies de solution pour les accompagner en ces moments d’incertitudes.

La vague de départs de jeunes qui tentent la migration irrégulière vers l’Europe ou l’Amérique pour y trouver un hypothétique destin doit interpeller l’Etat certes, mais également les foyers religieux qui sont un puissant maillon du mécanisme de stabilité sociale.
La providence, telle qu’enseignée dans la croyance layène, est du ressort exclusif d’Allah SWT. C’est Lui seul qui pourvoie aux besoins de ses créatures. Il faut bien sûr provoquer le destin, tenter sa chance en se trouvant une occupation licitement rémunérée mais il faut accepter que le rizq (wërsëk) est déterminé d’avance par Dieu.

Est-ce qu’on sera abondamment riche ou aisé, de condition modeste ou pauvre, a déjà été décidé par le Bon Dieu avant notre venue sur terre. La preuve, en est que pour le même “Barca wala Barsax” certains se sont enrichis en réussissant l’aventure, beaucoup se sont appauvris en la tentant trois ou quatre fois, et beaucoup d’autres y ont trouvé la mort. On voit que pour la même constante, il y a beaucoup de résultats différents.

Il faudra donc se résoudre aux fondamentaux du Tawhid, de l’unicité de Dieu. Croire en Lui et ses prescriptions pour accpeter ce qui nous arrive, quel qu’il soit. En réalité, tous ces problèmes qui accablent le Sénégal sur tous les plans (spoliation foncière, modèle de développement, crise
politique, gestion des ressources, divorces fréquents…) vient peut-être de l’inobservation des solutions locales proposées par le saint maître LimamouLaye Al Mahdi.

Le premier khalife de la confrérie, Seydina Issa Laye, avait déjà mis en pratique les solutions sociétales théorisées par son
père en étant lui-même même un citoyen modèle et “ordinaire” qui se soumettait a la loi de Dieu, mais qui ne cherchait pas à se soustraire aux lois de la collectivité nationale. Tout ceci basé sur sa fameuse triptyque : savoir, avoir, pouvoir.

Les derniers chiffres de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) montrent à quel point les jeunes de ce pays ont besoin d’être entendus et défendus : 19 ans d’âge médian sur une population estimée à +18 millions de personnes. Une telle jeunesse est un atout
incommensurable pour développer ce pays.

Toutefois, il faudra qu’elle soit déjà formée et formatée aux principes qui doivent l’amener à accepter son destin. On ne peut pas laisser une telle jeunesse sans encadrement spirituel pour affronter le monde fait, le plus souvent de désillusions et de tromperies.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

NB :La rencontre à été présidée par Serigne Cheikh Mbacké Laye fils du défunt Khalif des layénes en présence du ministre de la jeunesse Pape Malick Ndour et du maire de cambéréne et d’autres sommités comme le ministre