Universités et écoles Sénégalaises : Le mal général d’un secteur dans le coma

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Cette année encore, le moyen-secondaire, les enseignants du supérieur sont sur le pied de guerre. Ces syndicats exigent de l’Etat le respect des accords et l’ouverture de facultés. Et, ils s’indignent de la réaction des ministères de tutelle, dirigés par Cheikh Oumar Hann et Moussa Baldé Ces mouvements d’humeur, notés à toutes les échelles, plombent le déroulement des enseignements apprentissages, ramenant sur la table la lancinante question de l’instabilité de l’école sénégalaise.

Le Gouvernement prend des engagements qu’il ne respecte pas

En effet, ces grèves dans le moyen-secondaire interviennent juste un mois après la rentrée scolaire. Le constat est que l’école sénégalaise est secouée par ce que l’on appelle des perturbations cycliques qui ne sont que la conséquence du non-respect des accords signés par le gouvernement du Sénégal. Depuis plus de deux décennies, on assiste à des  revendications de restrictions.  C’est dire que le gouvernement signe toujours des accords de façade avec les syndicats juste pour sauver une année scolaire et pour ce qui concerne la matérialisation,  ne les respecte pas. Voilà campée,  la véritable source d’instabilité au niveau de l’espace scolaire et universitaire. Autant dire que les grèves sont des genres de remake dont le casus belli n’a jamais varié.

Alors que le moyen-secondaire donne de la voix pour des accords signés et non respectés, les syndicats du supérieur  réclament  l’ouverture des facultés et le paiement de salaires.

Où sont injectés les milliards du budget de ce ce secteur ?

Le mal est ainsi général à tout le corps enseignant, peu importe le secteur. Malgré les budgets votés annuellement pour le secteur, les problèmes persistent au point qu’on se demande  où est-ce que l’argent est injecté ? Faut-ils des assises de l’éducation et de l’enseignement supérieur pour diagnostiquer et identifier les véritables problèmes et leur trouver des remèdes ? Au niveau de l’université, avec la massification, il ya pas assez d’infrastructures pour accueillir les nouveaux bacheliers.

Entre massification et déficit criard d’enseignants

Il y a aussi un déficit criard au niveau du corps enseignant et professoral. Avec

la correction du système de rémunération, on pensait que le secteur est pacifié mais avec le recrudescence des grèves, on a l’impression que cette correction ne suffit pas comme solution.

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