Notification de réserve de parcelle à 200 journalistes : 360 millions à payer au promoteur
Situé dans la commune de Notto Diobass, le village de Thieo qui se trouve à 11 km de Sindia, 15 km de l’Aibd, et 8 km de Thies, abritera la cité de la presse dénommée, Mame Less Camara. L’Association de la Presse pour l’Entraine et la Solidarité ( APRESS) qui en est l’initiatrice, a procédé hier à la maison de la presse, à la remise de notifications de parcelle à 200 journalistes. Bénéficiaires du premier lot de cette cité, les journalistes qui n’ont pas encore reçu de titre de propriété doivent débourser chacun, 1, 8 million, soit un total de 360 millions, pour être propriétaire d’un terrain à Thiéo dans la commune de Notto Diobass, département de Thies. Les journalistes qui ont reçu des notifications de réserve de parcelles doivent payer un apport de 200.000 frs avant le 10 décembre 2023. L’APRESS qui n’a pas eu directement de l’Etat du Sénégal une assiette foncière pour ses membres, a sollicité les services de la société immobilière de Mr Babacar Kane, dénommée BK Immobilier qui s’est engagée à donner 200 parcelles en contrepartie de 360 millions.
Chaque journalistes doit payer 1, 8 million
En marge de la remise des notifications, l’infatigable Sambou Biagui qui se bat pour l’amélioration des conditions d’existence des acteurs des médias Sénégalais, a lancé un vibrant appel aux autorités pour un soutien à ces 200 journalistes, qui pour la plupart, n’ont pas les moyens de payer le 1, 8 million pour être propriétaire de Parcelle à Thiéo.
Pour que le rêve des 200 journalistes ne s’écroule pas
Mr Biagui a également sollicité du Chef de l’Etat, Macky Sall qu’il pose la première pierre de la cité Mame Less Camara dont la famille en location, est bénéficiaire des parcelles de la cité qui porte son nom.
Si le président de l’APRESS insiste sur l’appel au président Sall, c’est parce que les 200 journalistes qui ont reçu les notifications de réserve de Parcelle sont tous des locataires qui ne veulent pas l’idée d’avoir un chez soi disparaitre. Avec le prix de la location qui grimpe de plus en plus à Dakar et dans les autres grandes villes, chaque acteur de la presse a le désir ardent d’acquérir un terrain pour construire sa propre maison à usage d’habitation. Si les acteurs des médias se regroupent en coopérative pour avoir une maison, c’est pour se construire une intimité, en créant un espace de la vie au quotidien, un lieu qui peut abriter leurs familles, qui les protège et leur procure une dignité, une quiétude et une paix intérieure. Ainsi, avoir une maison est devenue une nécessité absolue chez les journalistes et professionnels de la communication, pour ne pas dire un besoin naturel.
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