Sanction justiciaire, punition et blessure…
Sale temps pour Tottenham Deux mois après son titre de champion du monde, le gardien de l’équipe de France Hugo Lloris vit une période très compliquée. Puni par la justice anglaise pour conduite en état d’ébriété, le portier tricolore s’est fait taper sur les doigts par Tottenham. Pour ne rien arranger à ses affaires, sa blessure à la cuisse droite est plus sérieuse que prévu. Lloris traverse une période noire. Hugo Lloris (31 ans) vit décidément une fin d’été compliqué. Deux mois à peine après le titre de champion du monde glané en Russie, le gardien et capitaine de l’équipe de France traverse une période de turbulences qu’il n’a pas forcément connu depuis le début de sa carrière. Les galères s’accumulent pour Lloris En effet, le dernier rempart des Bleus, qui avait été arrêté pour conduite en état d’ébriété le 24 août dernier, a été puni d’une suspension de permis de 20 mois et d’une amende de 56 000 euros par la justice anglaise. Une lourde sanction à laquelle il faut rajouter la retenue de deux semaines de salaire (280 000 euros) imposée par Tottenham, qui n’a pas apprécié l’attitude de son leader, largement pointée du doigt de l’autre côté de la Manche. Pour ne rien arranger à ses affaires, le champion du monde, qui a manqué les deux rencontres de la Ligue des Nations contre l’Allemagne (0-0) et les Pays-Bas (2-1), la semaine passée, va rester sur le flanc plus longtemps que prévu. En effet, Lloris, qui était pressenti pour disputer le choc contre Liverpool ce samedi (13h30) en Premier League, manquera «plusieurs semaines» de compétition en raison d’une blessure à la cuisse droite qui n’a finalement pas guéri comme souhaité. Lloris encore absent avec les Bleus ? Un calvaire qui se poursuit pour le Spur, dont l’envie de se faire pardonner doit forcément le ronger. Un pépin physique qui devrait a priori lui faire manquer de nouveau le prochain rassemblement de la sélection, pour la rencontre amicale contre l’Islande (11 octobre) et le match retour face à l’Allemagne en Ligue des Nations (16 octobre). Une aubaine pour Alphonse Areola, qui a assuré l’intérim pour le retour des Bleus à la compétition. A moins que Steve Mandanda, numéro 2 attitré, qui devrait lui être remis de sa blessure à une cuisse, ne soit préféré au Parisien par Didier Deschamps.
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