En Afrique : Plus de 500 millions $ ont été injectés dans les edtech et les jobtech depuis 2019

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Andela, une jeune pousse qui forme et place des développeurs de logiciels africains auprès des entreprises technologiques à l’international, a accaparé près de 60% du total des financements durant les quatre dernières années et demie.

Les start-up africaines spécialisées dans l’éducation (edtech) et la mise en relation des demandeurs d’emploi avec les recruteurs (jobtech) ont levé plus de 500 millions de dollars depuis 2019, selon des données publiées, ce mardi 27 juin par la plateforme Africa the Big Deal.

Ces levées de fonds représentent moins de 4% du total des financements mobilisés par l’ensemble des jeunes pousses du continent au cours des quatre dernières années et demie (environ 13 milliards de dollars), a-t-on ajouté de même source.

Près de 60 % des fonds injectés dans les edtech et les jobtech du continent ont concerné une seule start-up, en l’occurrence Andela. Cette plateforme qui forme et place des développeurs de logiciels africains auprès des entreprises technologiques à l’international a réalisé deux mégatours d’un montant cumulé de 300 millions de dollars.

Dans l’ensemble, 73 transactions de plus d’un million de dollars ont été recensées dans le secteur depuis 2019. Ces transactions ont concerné un total de 59 jeunes pousses.

Sur le plan géographique, les deux tiers des transactions se sont concentrés au Nigeria, en Egypte et en Afrique du Sud. Ces trois pays ont attiré ensemble 84 % du total des financements mobilisés par les edtech et les jobtech actives en Afrique.

À l’exception d’Andela, environ 50% des financements ont été injectés dans des plateformes d’apprentissage en ligne alors que près de 25% sont allés à des start-up spécialisées dans le recrutement, la mise en relation professionnelle et l’outsourcing. Le reste concerne des écoles en ligne ou hydrides ainsi que des start-up opérant dans les domaines de la gestion scolaire et de la gestion des ressources humaines.