Détournement de milliards à force covid : Les présumés coupables courent toujours
Le scandale de détournement de fonds force covid révélé par la Cour des comptes et qui a motivé le déclenchement d’enquête par le parquet de Dakar, est toujours dans les mémoires. Les personnes suspectées sont-elles entrain de rembourser ou vont-elles être poursuivies devant la justice ? Le constat est que des mois après la révélation de ce scandale, les présumés coupables courent toujours.
A travers un communiqué sur le scandale des fonds force covid 19, serigne Bassirou Guèye, procureur de Dakar, avait promu de traquer avec rigueur les auteurs de ce carnage financier. Les enquêtes avaient démarré pendant que des sources affirmaient que certains sont prêts à rembourser les sommes volées. Qu’en est t-il des remboursement le cas échéant. Quel est l’état de la situation de cette affaire ? En tout cas, dans sa volonté de traquer les auteurs des détournements spectaculaires décelés par la Cour des comptes sur les fonds force covid 19, le procureur de Dakar avait sorti un communiqué à travers lequel, il promet de sévir. Mais depuis que le chef du parquet de Dakar a rendu public son communiqué, et que les auditions ont démarré, l’opinion attend la suite. En rappel, dans ce communiqué, le procureur Hamady Diouf déclarait avoir «été saisi sur l’affaire des conclusions du rapport de la Cour des comptes ».
Les coronadealers sont-ils entrain de remboursé
Et qu’il a fait une toute première communication sur la question » qui a pour objectif d’informer qu’il a donné des instructions pour l’ouverture d’une enquête.
«J’ai demandé aux unités de la police judiciaire de la Division des Investigations Criminelles, dans le respect des principes directeurs de la procédure pénale et les droits des mis en cause, d’ouvrir conformément aux dispositions des articles 67 et suivants du CPP, des enquêtes préliminaires ». Il s’agit donc pour les enquêteurs de « constater la matérialité des faits dénoncés.
Le procureur avait promu de sévir
Mais surtout, dit-il, ‘d’en rassembler les preuves, d’élucider les circonstances qui ont entouré les actes sus évoqués et d’identifier, s’il y a lieu, l’ensemble des auteurs et des personnes qui ont facilité ou aidé à la commission des faits ou profité d’une manière ou d’une autre à des produits du crime ».
Une partie des fonds a été cotisée par les populations
Le chef du parquet du tribunal de grande instance de Dakar à l’époque, ajoutait : «Ces enquêtes au regard de la gravité des faits dénoncés et de la nature des fonds en question devront être débutées sans délai et conduites avec célérité ainsi qu’une grande rigueur aussi bien professionnelle que procédurale»». Le parquetier précisait avoir demandé aux officiers de police judicaire de lui signaler, à l’issue des enquêtes, toute personne dont la responsabilité peut être engagée de façon indiscutable, pour une quelconque infraction en rapport avec les faits dénoncés. Lesquelles personnes seront rigoureusement traduites devant les juridictions et punies conformément à la loi». En effet, si pour cette affaire, l’opinion qui la suit réclame justice, c’est qu’une partie des fonds provient de la contribution des populations.
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