Jugé ce mardi : Sonko défie la justice
Ce 16 mai, le leader de Pastef les patriotes et la jeune masseuse Adji Sarr vont en découdre devant la Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar. Le procès est retenu pour cette date après que le doyen des juges a renvoyé cette affaire en jugement. Mais le leader de Pastef qui récuse la justice pourrait ne pas se présenter au procès. Si Ousmane Sonko met à exécution sa menace de boycott du procès, il pourrait être sous le coup d’une prise de corps. Mais il a jusqu’à 18 h ce mardi pour répondre à la convocation de la Chambre criminelle.
Entre renvoi de l’audience et prise de corps des accusés
Sonko est poursuivi pour viols et menace présumés. Il comparaît en même temps que Ndeye Khady Ndiaye , propriétaire du salon sweet beauty. Si Ousmane Sonko ne se présente pas au procès, ce sera une première qu’un accusé, présent sur le territoire, refuse de comparaitre devant une chambre criminelle. Pour dire que jamais un défi de cette nature n’a été lancé à la justice. Pour la première, sans excuse ni autorisation, un citoyen attrait devant la justice, décide de ne pas répondre. Entre reporter le procès, accepter la volonté d’Ousmane Sonko ou le placer sous mandat de dépôt, que va faire le juge si le leader de Pastef ne répond pas ?
Risque de troubles à Ziguinchor et Bignona
Avec ce procès, Ziguinchor, la capitale du sud du pays où il est maire pourrait renouer avec la violence comme ce fût le cas lors du procès en appel de Sonko contre Mame Mbaye Niang. Bignona est dans la même situation.
Depuis plusieurs mois, le chef de file des patriotes est mis sous contrôle judiciaire dans l’affaire de viols et menaces présumés qui l’oppose à la masseuse, Adji Sarr. Le leader du parti les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), maire de l’opposition, , a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire par l’ancien doyen des juges d’instruction qui lui avait notifié la mesure lors de leur face-à-face en mars 2021. Dans ce dossier qui retient en haleine l’opinion depuis qu’il a été porté sur la place publique à la suite d’une plainte de la masseuse, les avocats de la victime déclarent détenir des preuves face à leurs confrères de la défense qui évoquent un complot politique sous-tendu par un dossier vide.
La défense dénonce un complot politique et un dossier vide
Le contrôle judiciaire décidé à l’encontre du maire de Ziguinchor l’empêche de voyager. En fait, lorsqu’une personne est soupçonnée d’une infraction, le principe est qu’elle reste libre durant les phases d’enquête, d’instruction ou dans l’attente de son procès.
Toutefois dans certaines situations, afin de maintenir la personne à la disposition de la justice ou à titre de mesure de sûreté, le juge peut restreindre les libertés du mis en cause de manière plus ou moins contraignante. Dans ce sens, le législateur Sénégalais a développé l’arsenal pénal en faisant coexister la détention provisoire au contrôle judiciaire et depuis quelque temps au port du bracelet électronique. Dans notre pays, le contrôle judiciaire, constitue le premier degré de restriction au principe de liberté du prévenu ou de l’accusé. Pour le cas de l’affaire opposant Adji Sarr à Ousmane Sonko, pusqu’il s’agit d’une enquête diligentée par le parquet, le leader de Pastef, présumé innocent, est placé sous contrôle judiciaire par le juge après recueil des réquisitions du parquet et son audition devant son avocat.
Jugé ce mardi devant la Chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance Hors classe de Dakar, Ousmane Sonko a jusqu’à 18h pour comparaître. La Chambre peut renvoyer le procès ou décider en cas de refus de comparaître, d’appliquer la prise de corps.
Ce 16 mai, le leader de Pastef les patriotes et la jeune masseuse Adji Sarr vont en découdre devant la Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar. Le procès est retenu pour cette date après que le doyen des juges a renvoyé cette affaire en jugement. Mais le leader de Pastef qui récuse la justice pourrait ne pas se présenter au procès. Si Ousmane Sonko met à exécution sa menace de boycott du procès, il pourrait être sous le coup d’une prise de corps. Mais il a jusqu’à 18 h ce mardi pour répondre à la convocation de la Chambre criminelle.
Entre renvoi de l’audience et prise de corps des accusés
Sonko est poursuivi pour viols et menace présumés. Il comparaît en même temps que Ndeye Khady Ndiaye , propriétaire du salon sweet beauty. Si Ousmane Sonko ne se présente pas au procès, ce sera une première qu’un accusé, présent sur le territoire, refuse de comparaitre devant une chambre criminelle. Pour dire que jamais un défi de cette nature n’a été lancé à la justice. Pour la première, sans excuse ni autorisation, un citoyen attrait devant la justice, décide de ne pas répondre. Entre reporter le procès, accepter la volonté d’Ousmane Sonko ou le placer sous mandat de dépôt, que va faire le juge si le leader de Pastef ne répond pas ?
Risque de troubles à Ziguinchor et Bignona
Avec ce procès, Ziguinchor, la capitale du sud du pays où il est maire pourrait renouer avec la violence comme ce fût le cas lors du procès en appel de Sonko contre Mame Mbaye Niang. Bignona est dans la même situation.
Depuis plusieurs mois, le chef de file des patriotes est mis sous contrôle judiciaire dans l’affaire de viols et menaces présumés qui l’oppose à la masseuse, Adji Sarr. Le leader du parti les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), maire de l’opposition, , a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire par l’ancien doyen des juges d’instruction qui lui avait notifié la mesure lors de leur face-à-face en mars 2021. Dans ce dossier qui retient en haleine l’opinion depuis qu’il a été porté sur la place publique à la suite d’une plainte de la masseuse, les avocats de la victime déclarent détenir des preuves face à leurs confrères de la défense qui évoquent un complot politique sous-tendu par un dossier vide.
La défense dénonce un complot politique et un dossier vide
Le contrôle judiciaire décidé à l’encontre du maire de Ziguinchor l’empêche de voyager. En fait, lorsqu’une personne est soupçonnée d’une infraction, le principe est qu’elle reste libre durant les phases d’enquête, d’instruction ou dans l’attente de son procès.
Toutefois dans certaines situations, afin de maintenir la personne à la disposition de la justice ou à titre de mesure de sûreté, le juge peut restreindre les libertés du mis en cause de manière plus ou moins contraignante. Dans ce sens, le législateur Sénégalais a développé l’arsenal pénal en faisant coexister la détention provisoire au contrôle judiciaire et depuis quelque temps au port du bracelet électronique. Dans notre pays, le contrôle judiciaire, constitue le premier degré de restriction au principe de liberté du prévenu ou de l’accusé. Pour le cas de l’affaire opposant Adji Sarr à Ousmane Sonko, pusqu’il s’agit d’une enquête diligentée par le parquet, le leader de Pastef, présumé innocent, est placé sous contrôle judiciaire par le juge après recueil des réquisitions du parquet et son audition devant son avocat.
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