KAOLACK : LES GROS PORTEURS BOUCHENT LES RUES
Le stationnement Massif des gros porteurs et la progression fulgurante des garages de mécaniciens et autres corps d’activités techniques de réparation de camions dans les rues de Kaolack posent un véritable problème aux populations.
Notamment celles qui résident dans les quartiers populaires. Déjà il y a plusieurs décennies cette question a toujours été posée aux autorités administratives et locales, mais sans réponse et les personnes qui en souffrent continuent de tenir leur mal en patience. Pendant cette dernière semaine beaucoup de personnes ont été interrogées sur ce phénomène et nombreuses ont été celles qui ont émis le sentiment de ne plus pouvoir cohabiter avec ce phénomène.
Car, au-delà même de l’aspect d’insécurité qu’il cache, c’est aussi un problème que bon nombre de citoyens déplorent parce que fragilisant leurs cadres de vie et occasionnant souvent l’introduction des ambulances dans les quartiers en cas d’évacuation de malade ou les sapeurs-pompiers en période d’incendie. Certes un encombrement chronique qui pouvait pourtant être éviter. Car quelques années auparavant, la municipalité avait cédé une assiette foncière de 200 parcelles à l’Association des artisans de la commune pour accompagner le processus de mise en place des domaines industriels et le transfert des garages de quartier sur la périphérie urbaine.
Notamment à Koundam et sur la façade droite de la zone aéroportuaire de Kanda, en bordure du littoral. Depuis quelques chefs de garages ont accepté de suivre le processus et se sont installés. D’autres ont refusé sous prétexte de perdre leurs clientèles et ont vendu leurs parcelles. Aujourd’hui sur les périmètres urbains, ils ont non seulement créé l’encombrement dont souffrent les populations, mais contribuent de manière exponentielle à l’insalubrité criarde s’il s’agit particulièrement des épaves perdues des années auparavant.
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