Khalifa

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L’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar, qui est en jugement d’appel, est une patate brulante entre les mains du président, Demba Kandji.

Le juge Kandji qui doit rendre le verdict de la cour d’appel de Dakar sur l’affaire des fonds de la caisse d’avance de la mairie fait face à l’un de ses dossiers les plus compliqués de sa carrière de magistrat. En fait, c’est rare dans les annales de la juridiction de second degré de rencontrer un cas comme celui de Khalifa Sall et Cie. Dans cette affaire instruite à charge par le parquet de Dakar,réprésenté par son chef, serigne Bassirou Gueyé, le maire de Dakar et ses proches ont été condamnés à de lourdes peines. Mais en audience d’appel, au moment où personne ne s’y attend, le procureur général, Lansana Diaby, réputé insdépendant,requiert la libération de Khalifa Sall sur la base du respect de la décision rendue par la cour de justice saisie par les avocats du maire de Dakar. Ce vœu du parquet général intervient au lendemain de l’ouverture de ce procès en appel où le président Kandji a fait comprendre que dans l’ambiance de sa cour, il n’yavait pas cet arrêt. Commenté avant l’ouverture du procés par le garde des sceaux, ignoré par le président de la cour d’appel, l’arrêt de la cour de justice n’est pas méconnu au parquet général où le maître des céans a été obligé de le rapeler en appui de sa demande de libérer le maire de Dakar. La position du parquet général ainsi posée, est un camouflet contre le parquet de Dakar mais aussi, un frein pour un éventuel pourvoi en cassation sur cette affaire de la caisse d’avance . Autant dire. Pour rappel que ce cas là, est un cas compliqué pour Kandji. En traînant Khalifa Sall sur la base du rapport de l’Ige, le Président Sall est passé par le ministère de la justice qui a saisi le parquet général qui a desendu le dossier au parquet du procureur de la République. Autant dire qu’avec la demande du procureur général Diaby, c’est un maillon important du processus qui a conduit Khaf devant la barre qui prend ses distances. Pour Demba Kandji, il suffit de suivre le procureur général pour s’en laver les mains. Il peut également ne pas le suivre et se mettre sous les feux de ceuix qui pensent que le maire de Dakar a été emprisonné pour être tué politiquement.

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