Vie trop chère, inondations : La Société civile exhorte les politiciens à s’occuper du Peuple
Les organisations de la société civile (OSC) qui ont fait face à la presse hier, invite «toute la classe politique à taire leur querelle et à s’occuper du peuple qui a tant souffert et qui continue de souffrir des inondations et de l’inflation qui a atteint un niveau sans précédent». Le collectif dit avoir fait un diagnostic des problèmes du Sénégal pour constater en effet « que les secteurs sont en déliquescence ». Et que « des mesures urgentes s’imposent et c’est le souhait de tous les citoyens épris de justice, de paix sociale, de démocratie. Urgence parce que les citoyens sénégalais vivent dans leur chair et os le calvaire qui n’a que trop duré. Cette crise affecte particulièrement la jeunesse qui de plus en plus choisit des moyens risqués et périlleux à la recherche d’une vie meilleure ». constate les OSC. Cette couche sociale, font elles remarquer « représente l’avenir d’un pays. Il faut donc bien l’impliquer dans le processus de transformation démocratique dont le pays a tant besoin ». Le collectif de poursuive : «les jeunes, il est vrai ressentent durement la crise et réagissent chaque fois que l’occasion leur est donné. Mais ces réactions sont circonstancielles et manquent d’organisation et de coordination. C’est la raison pour laquelle il faut relever le niveau de conscience civique de cette jeunesse pour en faire des acteurs politiquement conscients et techniquement compétents ».
Sous ce rapport, indiquent elles, « l’éducation est un secteur clé. Il s’agit donc d’améliorer le niveau d’enseignement dans les espaces de formation. Mais il est impérieux d’amener les jeunes à s’intéresser aux enjeux de la politique nationale et internationale. La conscience civique et le patriotisme ne peuvent aller sans un enracinement profond dans nos valeurs culturelles authentiques ». Toujours selon les OSC, « il convient de revaloriser notre culture et nos bonnes traditions dans lesquelles le citoyen a une personnalité atrophie. Nous avons développé et approfondi cette approche dans un document de référence appelé ASKAN VI, mais nous invitons tous les citoyens imbus de justice sociale à s’impliquer dans ce combat pour l’instauration d’une véritable démocratie ».
La nécessité et l’urgence d’un Retour à nos principes et à nos valeurs en matière de Gouvernance politique et de Régulation sociale. Le collectif cite Thierno Souleymane Baal, Cheikh Omar Tall, Seydina Limaamou Laye, El Hadj Malick Sy, Ahmadou Bamba, Mgr Thiandoum et Mgr Benjamin Ndiaye, l’Abbé Jacques Seck,Sibilumbay Diédhiou, Roi d’Oussouye, Alpha Moolo Baldé du Fuladou comme des références.
En tant que composantes de la Société Civile Organique de ce pays, les OSC disent assumer avec humilité et modestie leur rôle. Et pour cause, ajoute t-elles. Les Organisations de la Société Civile de préciser que « contrairement à d’autres qui partent ou se réclament de la ou des Déclarations universelles des Droits de l’Homme et du Citoyen, de la Révolution française de 1789, ou encore des règles et principes de fondation des Nations-Unies et/ou de l’ONU, de l’Union Européenne, de l’OTAN ou de la Banque Mondiale et du FMI » elles « partent de nos fondamentaux de civilisation et de culture de ce Finistère ouest-africain du Siini Ghaana, à commencer par l’Ethique comportementale….. » Les Organisations de la société civile de souligner : «
l’industrie et le commerce, le transport terrestre ou fluvial et maritime autant que les routes et l’aviation, etc., tous ces secteurs et segments disons-nous – devraient être organisés et gérés, administrés et contrôlés, orientés et développés, investis et valorisés suivant des fondamentaux de la Culture et de la Civilisation léguées par nos Ancêtres ».
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