Yewwi défie l’interdiction du préfet : Un vendredi de toutes les incertitudes

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Face à la détermination de la coalition Yewwi Askan Wi à manifester le vendredi 17 juin courant, le préfet de Dakar a pris un arrêté d’interdiction, qui s’il est bravé, donnera lieu à un vendredi de tous les dangers.
Ce vendredi 17 juin courant est un jour à mille inconnues. En clair face à la détermination des leaders de Yewwi à manifester, le préfet a opposé une fin de non- recevoir à leur demande.   A l’appui de son  arrêté d’interdiction, le chef de l’exécutif du département de Dakar évoque desq risques de troubles à l’ordre public et une violation des dispositions de l’article 61 du code électoral.

Le peuple retient son souffle

En fait, si on craint un vendredi de danger, c’est que l’arrêté du préfet de Dakar ne freine pas les ardeurs des leaders de Yewwi qui ont  déclaré, qu’avec ou sans autorisation, leur manifestation se tiendra à la place de la nation.

Les femmes de Yewwi en ordre de bataille

Comme si elle savait que la manif de vendredi va être interdite, Aîda Mbodji a tenu le matin d’hier un point de presse pour tirer sur Macky Sall et appeler à l’autorisation de la marche. Au nom des femmes leaders de Yewwi Askan Wi, Aïda Mbodji a déploré un recul de la démocratie. Elle a aussi déploré le discours tenu par Macky Sall face à la presse  française sur les élections législatives du 31 juillet prochain. Pour la députée, « Macky Sall a parlé de parité et non de doublon de parrainage devant les médias Français ».  En Son invite à Macky Sall, à travers le préfet, à autoriser la manif de vendredi n’étant pas entendue, Aïda Mbodji et les femmes de Yewwi n’ont d’autres choix que de suivre la consigne qui  consiste à braver l’interdiction de manif. A rappeler que Yewwi se bat pour la validation de sa liste nationale. En fait, les élections législatives de juillet prochain  sont d’une importance capitale pour  l’avenir de l’opposition et de Macky Sall soupçonné de manœuvrer pour un troisième mandat.

L’enjeu du 3ème mandat

En effet, interpellé sur les raisons du retard dans la nomination d’un Premier ministre, Macky  a déclaré : «(…) Nous avons encore un scrutin : les législatives de juillet. Il m’a paru plus logique d’attendre leurs résultats pour désigner le Premier ministre qui sera issu de la formation qui les aura remportées. (…) Les profils, cela ne signifie pas grand-chose. Inutile de faire des projections. Le moment venu, un Premier ministre compétent sera nommé et il se mettra immédiatement au travail ».

Sur la volonté qui lui est prêtée de se présenter encore en 2024, Macky Sall a soutenu : «je répondrai à cette question après les législatives. Il sera alors temps de fixer le cap de 2024. En attendant, nous avons du travail, et guère le loisir de nous disperser».  A considérer de  tels propos, on peut dire que les législatives du 31 juillet sont cruciales pour Macky Sall  et ses adversaires.

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