Procès du décès d’Astou Sokhna

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Hier au procès du décès d’Astou Sokhna, la médiation entreprise par la famille Tall de Louga, qui devait aboutir à un retrait de la plainte de la la famille, n’a pas prospéré. Son mari Modou Mboup qui a confirmé la plainte, a réclamé justice.

La médiation de la famille Tall dans l’affaire Astou Sokhna contre l’hôpital régional Amadou DSakhir Mbaye, n’a pas prospéré devant le tribunal de grande instance de Louga. Modou Mboup qui a fait face aux agents incriminés, a confirmé sa plainte avant de réclamer justice pour son épouse. Mieux, les avocats qui défendent la cause d’Astou Sokhna ont réclamé l’inculpation de l’ex directeur de l’hôpital, Amadou Guèye Diouf ainsi que la cheffe de la maternité. Les six sages- femmes qui ont été extraites de prison, se sont succédées à la barre.

Mais autant, Amy Seck, la cheffe de l’équipe de garde du matin que ses autres collègues ont nié avoir négligé Astou Sokhna. Elles ont également déclaré n’être pas au courant d’une césarienne en urgence pour le cas de sa grossesse. Dans cette affaire, la médiation entreprise par serigne Cheikhou Tall de la famille Omarienne de Louga avait poussé les parents de la victime à accorder le pardon aux sages-femmes. Mais cela ne s’est pas traduit par le retrait de leur plainte qui allait permettre au Tribunal de prononcer une peine plus douce contre les prévenues. Au nombre de six, les quatre ont été placées sous mandat de dépôt dans la cadre de l’enquête sur la mort d’Astou survenu à la maternité de l’hôpital régional de Louga au début du mois dernier. Deux des sages-femmes incriminées portent une grossesse et n’ont pas été envoyées en prison à cause de leur état.

Alors que cette affaire continue d’attiser la tension dans le secteur de la santé, Le marabout Tall a réussi à regrouper Amadou Guèye Diouf, ci devant directeur de l’hôpital de Louga au moment des faits, le bureau de l’intersyndicale des agents de l’établissement de santé et des parents d’Astou Sokna. Il avait obtenu de la famille, la décision de pardonner les sages-femmes incriminées. Mais hier, à l’entame du procès, la famille d’Astou Sokhna n’a pas retiré sa plainte qui a été confirmée par son mari Modou Mboup