Le braquage du siècle

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Malgré sa très nette domination, l’Ajax s’est fait surprendre par Benfica (0-1),  mardi, lors du 8e de finale retour de la Ligue des Champions. Un énorme braquage de la formation portugaise, qui retrouve le TOP 8 européen pour la première fois depuis six ans.

Darwin a qualifié Benfica à Amsterdam

Le braquage du siècle, ou pas loin. Largement dominé et proche de la rupture durant plus d’une heure, Benfica a réussi à surprendre l’Ajax (0-1), mardi, lors du 8e de finale retour de la Ligue des Champions.

Avec le nul de l’aller (2-2), le club portugais réalise un énorme coup en rejoignant, pour la première fois depuis six ans, le TOP 8 de la plus prestigieuse des compétitions européennes.

L’Ajax très largement au-dessus

Dans une superbe ambiance à la Johan Cruyff Arena, l’Ajax mettait d’emblée une énorme pression sur Benfica. Dans son style habituel, le club néerlandais déployait son jeu en écartant au maximum grâce aux incessants dédoublements des latéraux qui proposaient continuellement des solutions à Tadic et Antony. S’ils tenaient bon, malgré les centres dangereux dans la surface, les Aigles reculaient irrémédiablement et ne voyaient quasiment plus le ballon.

Au fil des minutes, la domination batave devenait suffocante pour la formation portugaise, dépassée dans tous les compartiments du jeu. Les Lanciers récupéraient tous les ballons très haut dans le camp adverse et mettaient à contribution Vlachodimos, décisif devant Antony et Gravenberch. Berghuis, lui, manquait de lucidité au point de penalty pour allumer la mèche dans une position préférentielle peu avant la pause.

Darwin enterre l’Ajax

La seconde période repartait sur les mêmes bases : l’Ajax poussait fort, Benfica tenait bon. Si Vertonghen faisait passer un frisson à ses anciens supporters, Antony, lui, n’était pas loin de trouver la lucarne sur une tête en extension. En dépit de sa supériorité, l’écurie néerlandaise avait de plus en plus de mal à enchaîner les séquences dans les 30 derniers mètres et laissaient de l’espoir aux joueurs lusitaniens, plus tranchants dans les duels.

Et ce qui devait arriver arriva. Sur un coup franc botté par Grimaldo, Darwin remportait son combat avec Timber pour placer une tête à bout portant au fond des filets (0-1, 77e). Un but sorti de nulle par pour Benfica, au fond du trou durant plus d’une heure mais qui réalisait le hold-up parfait pour écarter un adversaire qui lui était supérieur sur la double confrontation. Mais l’expérience a fait la différence pour franchir ce tour et retrouver le TOP 8 européen, six ans après.

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