Liverpool
Totalement remis de sa grave blessure au genou droit, le défenseur central de Liverpool Virgil van Dijk a été impressionnant contre l’Inter Milan (2-0), mercredi, lors du 8e de finale aller de la Ligue des Champions. Une prestation de très haute volée de l’international néerlandais qui n’a laissé aucune chance à ses adversaires.
Virgil van Dijk, homme du match contre l’Inter
La rupture des ligaments croisés est une des pires blessures pour un footballeur professionnel. Certains mettent énormément de temps pour s’en remettre. D’autres plongent définitivement.
Et puis il y a une troisième catégorie de joueurs qui donnent l’impression de ne jamais avoir passé des mois sur la touche. Zlatan Ibrahimovic fait partie de cette caste, dans laquelle on retrouve également Virgil van Dijk (30 ans).
Le dépit des attaquants de l’Inter
Énorme depuis le début de la saison, le défenseur central de Liverpool s’est très bien remis de sa grave blessure survenue en octobre 2020. Les attaquants de l’Inter Milan l’ont d’ailleurs constaté lors du 8e de finale aller de Ligue des Champions remporté par les Reds (2-0), mercredi en Lombardie. C’est simple, l’ancien joueur de Southampton, noté 7/10 et élu homme du match par la rédaction de Maxifoot (voir Débrief et Notes ici), a repoussé absolument toutes les offensives italiennes, sans exception possible. Tel Alexandre Le Grand face aux Perses, la tour de contrôle batave a été écoeurante de la première à la dernière minute.
Réputé pour sa propreté, le colosse oranje s’est d’ailleurs distingué sur deux actions qui caractérisent parfaitement sa domination psychologique, physique et technique sur ses adversaires. En première période, il est parvenu à faire perdre ses moyens à Lautaro Martinez sur un duel aux 40 mètres, donnant l’impression de rentrer dans sa tête. Au retour des vestiaires, il a fait preuve d’une facilité déconcertante pour reprendre ses deux mètres de retard sur Edin Dzeko, dont le visage laissait transparaître du dépit après ce un contre un perdu.
Létal sur le terrain, cynique en dehors
Il suffit de se pencher sur les statistiques de van Dijk pour comprendre à quel point il a été impeccable : 7 dégagements (1er), 3 interceptions (2e), 50 passes réussies sur 53 (1er à Liverpool, 2e du match), 7 transversales réussies sur 8 (1er), 5 duels aériens gagnés sur 7 (1er), dont celui qui amène le but du break de Mohamed Salah, mais aussi aucune faute concédée et aucun duel en un contre un perdu. Un véritable récital du Red, qui présente en plus l’avantage de rendre son binôme de la défense centrale, en l’occurrence, Ibrahima Konaté, bien meilleur.
Véritable gilet pare-balles pour Alisson Becker, qui n’a pas eu à gérer le moindre tir cadré en 90 minutes, van Dijk a été encore plus cynique au terme de la rencontre avec un discours glacial. «Tout le monde s’attendait à être sous pression. L’Inter, c’est une très bonne équipe. Il fallait être prêt à souffrir, à faire le sale boulot et tout le monde l’a fait. C’est un bon résultat, un clean-sheet, une bonne soirée», a reconnu le solide roc de Liverpool en zone mixte. On comprend mieux pourquoi Jürgen Klopp le considère comme son joueur le plus important.
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