Gestion du péage

Read Time:1 Minute, 47 Second

Les déconvenues sur le péage dont la dénonciation a poussé le directeur général de Senac à sortir de sa réserve, restent une priorité de Leral Askam wi qui appelle la presse à un sursaut patriotique afin que les termes de la concession de l’autoroute soient revus avec Eiffage qui empochent chaque jours des millions sans mettre la commodité qu’il faut sur le péage.

Senac n’est pas prêt de remédier à la situation d’incommodité qui prévaut sur le piége. Les indignations des usagers et la promesse du Président de la République de faire baisser les prix du passage sur l’autoroute semblent rester dans l’oreille d’un sourd chez le boss de Senac. « Au lieu de réfléchir sur les problèmes du péage », dénonce Leral Askam Wi, « le directeur de Senac convie la presse triée sur le volet pour raconter des histoires à faire dormir debout les Sénégalais ». Toujours selon Omar Faye, c’est le Sénégal qui a mis 97 milliards sur cette route qui doit taper sur la table pour que les incommodités cessent et que les prix baissent », confie t-il de passage à notre rédaction. Pour Leral Askam Wi, « la presse doit faire preuve d’un sursaut patriotique pour pousser Eiffage à se plier aux exigences de modernité et d’accessibilité du péage. En plus des embouteillages qui étouffent le péage, le manque d’éclairage est dénoncé par les usagers qui ne comprennent pas que les prix sur le péage au Sénégal soient les plus élevés au monde. Ces derniers temps avec la mort du chanteur de Gelongal, les tirs se multiplient contre Eiffage et la Senac qui, comme pour narguer leurs détracteurs informent qu’elles fêtent leur 90 ans de présence au Sénégal. C’est vrai que le péage qui l’un des plus chers au monde ne présente pas les garanties de sécurité qu’il faui. Mais il ne faut pas qu’en protestant qu’on oublie la part de responsabilité de l’ancien régime, notamment du Président Abdoualaye Wade qui a donné ce marché que le Sénégal a conçu est quasi exécuté avec des fonds propres

Medianet sn