Ahmed Khalifa Niasse révèle
Ahmed Khalifa Niasse, homme politique et religieux a fait de nouvelles révélations. Invité de l’émission Grand Jury de la RFM, diffusée ce dimanche, il a déclaré que 3 ans avant 2012, l’ancien président Abdoulaye Wade a reçu la notification de la France qu’il va perdre le pouvoir. Les Sénégalais avertis savait plus que la France que le régime de Wade était finissant.
« Trois (3) ans avant 2012, Abdoulaye Wade a reçu la notification qu’il ne va plus remplier et qu’il perdra les élections de toute façon. Qu’on fera des difficultés pour qu’ils ne puissent pas se représenter et même s’il arrivait à franchir cela, il aurait quand même perdu les élections. J’étais à côté de lui quand on lui a dit», a dit Ahmed Khalifa Niasse, avant de préciser que cette notification venait de la France.
Poursuivant, l’homme politique et religieux a précisé que cette notification ne venait pas directement de Nicolas Sarkozy, mais de quelqu’un qui était à côté de lui. Qui était son mentor et que les Américains appellent le “braintrust”. « On l’a appelé devant moi. Il a mis sur haut parleur et j’ai compris».
Mais pourquoi ? Selon Ahmed Khalifa Niasse, «c’est parce que Abdoulaye Wade voulait quitter la zone CFA et créer une monnaie en Afrique occidentale et il était en accord avec la présidente du Libéria, Hélène Jonhson Sirleaf. On l’a trouvé trop dangereux pour garder la maison pour le compte de la France. Ça je peux vous le dire, c’est une information avérée. Je crois que Wade a pris note pour ses livres».
« La France peut faire tomber tous les présidents africains »
Face à cette situation, poursuit Ahmed Khalifa Niasse, Abdoulaye Wade n’a pas baissé les bras. Il a fait ce qu’il pouvait, mais ne pouvait pas faire grand chose. Pour lui, la France peut faire tomber tous les présidents africains et eux-mêmes le savent. « Il n’y a aucun président, de Dakar à Brazzaville qui ne craint pas s’il reçoit un coup de fil de 3 minutes. Vous savez Blaise Compaoré a reçu un coup de fil. Et François Hollande lui a dit qu’il y a une vie après le pouvoir. Il n’a pas voulu l’écouter. C’est eux qui lui avait demandé de rempiler et c’est eux qui lui ont dit maintenant ça suffit ».
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