Nice-OM match gelé ?
Ce mercredi, la Commission de discipline de la LFP va statuer du sort du match Nice-Olympique de Marseille, interrompu à la 76e minute, le 22 août dernier, suite à des altercations entre les supporters niçois et les joueurs phocéens. Alors que l’instance pourrait geler le match, autrement dit, ne donner aucun point aux deux équipes, l’OM, par la voix de Jacques Cardoze, est contre cette possibilité.
La LFP va rendre son verdict après les incidents de Nice-OM
Dans quelques heures, la Commission de discipline de la LFP va définitivement trancher. Un peu plus de deux semaines après les graves incidents qui ont émaillé la rencontre de la 3e journée de Ligue 1 opposant Nice à l’Olympique de Marseille, interrompue à la 76e minute, l’instance aura la lourde tâche de sanctionner les principaux protagonistes des altercations.
Mardi, L’Equipe évoquait un possible gel du match. Autrement dit, aucun point ne serait redistribué aux deux équipes. Pas à Nice, qui menait pourtant 1-0 au moment de l’arrêt définitif de la partie, et pas non plus à Marseille, qui se présente comme le club lésé dans ce feuilleton suite à l’agression de certains de ses joueurs par les supporters aiglons. Pour se défendre, un important contingent s’est rendu à Paris afin d’assister à la réunion : Pablo Longoria (président), Jorge Sampaoli (entraîneur), Olivier Grimaldi (avocat), Alexandre Miahle (directeur juridique), Pablo Fernandez (préparateur physique), Dimitri Payet et Jacques Cardoze (directeur de la communication) ont tous pris le chemin de la capitale. Ce dernier a d’ailleurs déjà averti qu’une décision de geler le match serait purement scandaleux.
Cardoze met la pression
«L’OM ne peut que demander les 3 points, d’abord parce que c’est la jurisprudence, ensuite parce que si la sanction sportive est équivalente aux deux clubs, cela signifierait que le casseur et la victime sont placés sur le même plan» , a expliqué le membre de l’organigramme du club marseillais dans des propos repris par RMC. «Cette décision ferait courir un risque considérable à tous les joueurs de Ligue 1. Cela reviendrait à dire que le supporter qui frappe Payet ne pénalise pas plus son club que celui du joueur victime ? Ce serait une prime à l’envahissement de terrain et aux débordements» , a martelé Cardoze, qui n’a pas hésité à mettre encore un peu plus la pression sur les membres de la Commission.
«Demain des supporters pourront venir frapper des joueurs sur un terrain dans l’espoir de rejouer un match ou d’obtenir match perdu pour les deux équipes ! Personne ne doit courir ce risque. Ça ne peut pas être un exemple pour la société. Ce serait une prime à la violence. Je trouve par ailleurs humiliant et offensant pour les membres de la Commission de discipline que le résultat des sanctions apparaisse dans la presse 24 heures avant qu’elle se soit réunie…» , a rajouté le Marseillais, forcément dans la crainte que son équipe, qui a refusé de reprendre le jeu malgré l’aval des autorités, subisse ce qu’il estime être une nouvelle injustice. Réponse dans l’après-midi !
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