Transport routier
Des risques de paralysie du transport routier planent. En effet, neuf syndicats de transport regroupés autour du Cadre unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal (Custrs) ont déposé depuis vendredi dernier un préavis de grève sur la table du Gouvernement assorti d’une plateforme revendicative axée autour de 10 points.
«Le transport routier est malade et ses acteurs n’arrivent plus à s’en sortir. C’est pourquoi ces acteurs sociaux au nombre de 9 syndicats membres d’un cadre unitaire se sont regroupés pour déposer un préavis de grève sur la table du Gouvernement. Et si les autorités ne réagissent pas, nous serons obligés de tenir à nouveau une assemblée générale d’information pour entamer une grève», a justifié Abdou Karim Seck porte-parole des syndicalistes. Il ajoute que le Custrs réaffirme sa décision d’observer dans un délai d’un mois une grève de 48 heures renouvelable sur toute l’étendue du territoire national.
Sur le contenu de leur plateforme revendicative Abdou Karim Seck parle de 10 points dont le respect des accords conclus entre l’Etat et les syndicats, la suppression du serveur vocal et l’installation d’un numéro vert au Centre de contrôle des véhicules, la lutte contre la corruption et l’ouverture d’autres centres… Autres doléances évoquées par ces acteurs du transport routier, ce sont l’arrêt de l’augmentation tarifaire des prix des documents administratifs afférents à la conduite mobile de transport, l’arrêt des rackets tout aussi illicites faits avec l’appui des forces de l’ordre, les minicars et les «ndiaga ndiaye» qui paient une amende de 24 mille francs Cfa pour un voyage vers l’intérieur du pays, les autocars interurbains de plus de 40 à 72 places qui déboursent entre 50 mille et 100 mille francs Cfa d’amende hors des Baux Maraîchers, l’arrêt des lenteurs observées dans les contrôles d’identité pour la traversée du pont de Gambie obligeant souvent les véhicules et leurs passagers à passer la nuit en Gambie…
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