Participation aux prochaines élections
Le conseil constitutionnel qui avait bloqué Karim et Khalifa lors de la présidentielle de 2019, s’était fondé sur les articles L 27 et L 31 du Code électoral. Si le conseil des ministres convoqué par le Président, Macky Sall pour les modifications du Code, ne décide pas le changement des dispositions sus visées, Karm et Khalifa ne seront pas candidats aux élections locales et suivantes.
A la présidentielle de 2019, les candidatures de Karim Wade et Khalifa Sall avaient été invalidées. Les mêmes raisons persistent dans un contexte de tenue d’un conseil ministériel pour les modifications du Code électoral.
Karim Wade et Khalifa Sall n’étaient pas autorisés par le conseil constitutionnel à prendre part à la présidentielle de 2019. Le conseil qui avait publié en même temps, la liste des candidats retenus, leur avait donné un délai de recours de 48 heures qui ne les avait pas permis de changer la donne. Plus de deux ans après, Khalifa Ababacar Sall et Karim Meissa Wade sont toujours dans la même situation et pourraient ne pas prendre part aux élections à venir.
En rappel, les deux opposants à Macky Sall avaient passé le cap des parrainages. Mais dans la liste publiée par la juridiction des élections, Karim Wade et Khalifa Sall ne seront finalement pas candidats. Il a été
opposé à Karim Meïssa Wade la radiation de son nom des listes électorales sur la base de sa condamnation par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), le 23 mars 2015 à 6 ans d’emprisonnement ferme pour enrichissement illicite . Les juges des élections avaient décidé que Karim Meïssa Wade n’a pas la qualité d’électeur au sens des articles L.27 et L. 31 du Code précité. C’est sur le fondement de ces deux textes que le conseil avait fait savoir que Karim Wade ne peut être considéré comme électeur car étant condamné à une peine d’emprisonnement sans sursis pour un délit passible d’une peine supérieure à 5 ans d’emprisonnement».
Pour Khalifa Sall, il a été évoqué contre lui, l’arrêt n°001 rendu le 3 janvier 2019 par la cour suprême et transmis au conseil constitutionnel par le procureur général près de ladite Cour, à l’époque, Mamadou Badio Camara. . Le raisonnement juridique était que l’arrêt de la Cour suprême qui rejette les demandes de Khalifa Sall entraîne l’exécution de l’arrêt de la Cour d’appel qui acquiert l’autorité de la chose jugée.
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