Real
Récemment, l’entraîneur Zinédine Zidane et le défenseur central Sergio Ramos ont quitté le Real Madrid en vidant leur sac. Avec diplomatie, mais aussi fermeté, le président Florentino Perez a répondu aux deux légendes.
Florentino Perez en opération déminage
Cadres historiques du Real Madrid, l’entraîneur Zinédine Zidane et le capitaine Sergio Ramos ont quitté la Casa Blanca sur une mauvaise note ces dernières semaines, en affichant une certaine déception vis-à-vis des dirigeants.
Le technicien aux trois sacres en Ligue des Champions est ainsi parti à un an du terme de son contrat en publiant dans AS une lettre ouverte dans lequel il déplorait que «le club ne [lui] donne plus la confiance dont [il] a besoin» .
F. Perez – «Zidane n’a pas écrit cette lettre»
A l’occasion d’une longue interview accordée à la radio espagnole Onda Cero, le président merengue Florentino Perez a été invité à commenter ce dossier sensible. Alors qu’il se dit que la lettre de Zidane a beaucoup agacé en interne, le boss madrilène a refusé d’alimenter la polémique, préférant tenter de calmer le jeu publiquement.
«Il ne m’a jamais dit ce qu’il a dit plus tard dans la lettre. Je ne l’ai pas lue mais on m’a dit que c’était mauvais. Il ne l’a pas écrit. Ce n’est pas Zidane. Quelqu’un d’autre a dû l’écrire» , a piqué l’Espagnol, en sous-entendant donc que l’amertume viendrait plus de ses conseillers en communication que du Français lui-même… «Si nos relations étaient moins bonnes ces derniers mois ? C’est votre appréciation. J’ai toujours la même affection pour celui qui a été un grand nom du football, qui est une légende du Real Madrid. Il aura toujours notre reconnaissance à tous. (…) Je le connais depuis 2001 et je l’aime beaucoup. Je lui souhaite le meilleur dans sa vie future.»
Ferme avec Ramos
Perez a ensuite abordé le dossier Ramos sur un ton tout aussi diplomate. Au moment d’effectuer ses adieux, le défenseur central avait expliqué, qu’après avoir finalement donné son feu vert pour prolonger d’un an, ses dirigeants lui avaient fait savoir que leur offre n’était plus d’actualité en raison d’une date d’expiration dont il n’avait «pas entendu parler». Le patron du Real a répondu à son ex-capitaine avec affection, mais aussi fermeté.
«Je l’aime comme un fils. (…) Tout ce que j’avais à dire sur Sergio Ramos, je l’ai déjà dit. Nous lui avons proposé un contrat et lui avons dit qu’il avait un délai et il ne l’a pas admis», a affirmé l’homme de 74 ans, tout en adressant un message d’ouverture à son ex-taulier. «C’est sa maison et il pourra revenir. La vie continue». Refuser de reconnaître le moindre tort dans le départ des deux légendes tout en leur laissant la porte ouverte à l’avenir : Perez a plutôt réussi son exercice d’équilibriste…
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