Recours à des nervis
En conférence de presse le 18 juin dernier, le leader du Pastef a accusé le régime de se lancer dans la violence avec le recrutement des nervis. Une accusation de plus du candidat arrivé troisième à la présidentielle de 2019, après avoir accusé le gouvernement de dilapider les ressources du pays. Et pourtant ce Sonko n’est pas exempt de reproches.
Ousmane Sonko est un politicien hors-pair. Il accuse le pouvoir de tous les maux dont il est lui-même coupable. Sonko accuse le président et ses ministres d’user de violence. Et pourtant ce même Sonko, depuis qu’il connait une ascension en politique, est accusé à maintes reprises de violences ; et les internautes ne ratent pas une occasion de le lyncher sur la toile…et l’accusent de vouloir récupérer cette commémoration du 23 juin.
Abdoulaye Wade a toujours été accusé par le régime Diouf d’user de violences dans les manifestations. Mais jamais accusé de menaces et actes de vandalismes dans les magasins et dans les rédactions ; les pillages des magasins et les saccages des rédactions, les incendies des maisons des personnalités, toutes ses exactions sont devenues récurrentes avec Ousmane Sonko…Celui qui avait demandé qu’on fusille tous les anciens présidents du Sénégal.
Ousmane Sonko lui-même a été accusé de prise illégale d’intérêts dans l’affaire du titre foncier TF 1451/R. Ensuite avec ses Cabinets Mercalex et Atlas, Ousmane Sonko, et son partenaire Ismaïla Ba se sont rendus coupable d’exercice illégal de la profession d’expert fiscal. Et ce n’est pas fini, car c’est ce même Sonko qui est présenté comme le propriétaire d’ un immeuble à plus de 100 millions, des voitures et une résidence principale à couper le souffle..
Il est également impliqué dans une affaire de viol qui n’a pas encore été vidée au Tribunal.
C’est la première fois qu’un candidat à la présidentielle est accusé de faits aussi graves. Viols répétitifs et menace de mort. Et aujourd’hui, c’est ce politicien accusé qui à son tour accuse l’état d’avoir engagé des nervis quand lui-même est en permanence entouré de nervis. Ousmane Sonko se déplace toujours avec ses nervis…même quand il va rendre visite aux blessés dans les hôpitaux. Mais pour ses partisans, ce ne sont pas des nervis mais des « agents de sécurité ». Et pourtant, ils ont les mêmes fonctions: protéger leur client.
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