Présence de nervis dans le cortège présidentiel

La tournée économique du Président Macky Sall a été bouclée  par l’étape de Linguère. Mais, elle a été marquée par une tâche d’huile.

C’est la présence de nervis dans le cortège présidentiel qui ont violenté les populations arborant des brassards rouges ou des pancartes pour exprimer leur ras le bol devant le Chef de l’état Macky Sall.

Ce que l’ancien député Moussa Tine dénonce vigoureusement et appelle à l’ouverture d’une commission parlementaire pour faire la lumière sur cette affaire.

“Les images que nous avons vues circuler sur les réseaux sociaux sont indignes de notre démocratie” peste Moussa Tine au micro de la RFM.

Très en verve, le chef de file du parti Alliance Démocratique Pencco d’ajouter :” Cela est inacceptable pour un pays qui ambitionne de construire une démocratie apaisée”, martèle-t-il. Très inquiet, au responsable Khalifiste de tirer la sonnette d’alarme.

“Si chaque parti politique faisait recours aux nervis on irait systématiquement vers une guerre civile. Tous les pays où on a vu une telle pratique ont fini vers une guerre civile.Et, le Sénégal n’est pas une exception, il faut qu’on fasse attention”,a alerté l’ancien parlementaire.

Sur ce, il interpelle l’assemblée nationale d’assurer son rôle de veiller à l’unité nationale mais aussi de faire en sorte que les fondements de l’état de droit notamment le transfert de toutes formes de violence à l’état soit respecté par le parti au pouvoir.

Dans cette optique, il suggère à ce que les députés saisissent le ministre concerné d’une question orale pour qu’il fasse la lumière sur cette affaire.

Dans la foulée, l’ancien parlementaire demande à ce qu’une commission parlementaire soit installée sur le recrutement des gendarmes et des policiers où les opposants y soupçonnent l’intégration des nervis.