Euro 2020
L’équipe de France n’a pas raté son entrée en lice dans l’Euro en s’imposant contre l’Allemagne (1-0), mardi à Munich. Incroyablement solides, les Bleus ont très logiquement impressionné la presse européenne après ce match, le plus intense depuis le début de l’épreuve. La hargne de Griezmann après le CSC signé Hummels. Championne du monde en titre, l’équipe de France était attendue au tournant pour son entrée en lice dans l’Euro. Hasard du calendrier, les Bleus ont été les derniers à débuter leur compétition, qui plus est face à une autre grosse cylindrée du Vieux Continent.
Ils ont finalement fait honneur à leur statut en s’imposant contre l’Allemagne (1-0), à Munich, au terme du match le plus intense de la première journée. Forcément, cette prestation très solide a impressionné la presse européenne.
La presse française jubile
En France, les principaux médias n’ont pas raté l’occasion de réaliser un petit rappel historique. L’Equipe a osé un joli «Comme en 18» , en référence à la victoire finale de la France et ses alliés lors de la Première Guerre Mondiale, mais aussi au sacre mondial des Tricolore lors de la Coupe du monde 2018. De son côté, Le Parisien a choisi un titre là-aussi provocateur, «Et à la fin, c’est la France qui gagne» , en référence à la fameuse phrase de Gary Lineker suite à la défaite de l’Angleterre face à l’Allemagne de l’Ouest en demi-finales de la Coupe du monde 1990. Une bonne manière de souligner que la formation de Didier Deschamps, à défaut d’être spectaculaire, est cynique et clinique, comme a pu l’être la Nationalmannschaft dans ses plus grandes années.
Des regrets en Allemagne
Une réussite maximale qui a été mise en avant par la presse allemande. Du côté de Bild, on l’a mauvaise avec cet unique but marqué par Mats Hummels contre son camp. «Nous nous sommes tirés dessus» , a titré le principal journal Outre-Rhin, rajoutant que «Mats a tiré dans le mauvais but» , lui qui avait permis à son pays de terrasser les Bleus, 7 ans plus tôt, lors de la campagne victorieuse au Brésil. A l’image de son homologue française, la presse germanique, via Kicker, a bien insisté sur le côté historique, en rappelant que «l’Allemagne a perdu son premier match à un Euro pour la première fois» et que le but du défenseur central de Dortmund «était le premier d’un joueur allemand contre son camp dans un championnat d’Europe des nations» .
Un statut respecté pour l’Italie, l’Angleterre et l’Espagne
A travers l’Europe, le sentiment est le même : l’équipe de France sera difficile à battre. Pour La Gazzetta dello Sport, les Bleus ont assumé leur statut. «Avertissement à l’Europe: la France est là» , lâche le média italien, imité par le Daily Mail, qui insiste sur la prestation solide de la bande à Paul Pogba, rappelant «pourquoi ils étaient favoris» . En Espagne, où le beau jeu a longtemps été, est reste toujours, un dogme, «La France est ennuyeuse, mais gagne» , souligne le Mundo Deportivo, tandis que Sport parle d’une victoire française dans «la finale inaugurale» . AS a de son côté préféré fêter le nouveau record de Cristiano Ronaldo mais a insisté sur le «contre son camp en or» d’Hummels. En attendant une montée en puissance dans les prochains jours… –
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