Meutre d’une policière municipale en France

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Âgé de 39 ans, l’homme avait, quelques heures plus tôt, agressé avec un couteau une policière municipale dans la même ville qui se trouve près de Nantes. Selon les informations livrées par les médias français, Ndiaga Dièye s’est présenté le vendredi 28 mai à la police municipale de la Chapelle-sur-Erdre et a signalé un problème de véhicule avant de porter plusieurs coups de couteau à la policière qui a finalement eu la vie sauve.

Il s’est ensuite saisi du pistolet de sa victime et a tenté d’agresser un collègue de cette dernière. La gendarmerie a mobilisé 200 éléments dont des membres du GIGN pour organiser la traque du suspect qui, dans un premier temps s’est réfugié dans une maison en séquestrant l’occupante des lieux. Il s’est ensuite enfui et a finalement été tué par la gendarmerie. Mais il a auparavant blessé deux d’entre eux. C’est lors de son évacuation à l’hôpital que Ndiaga Dièye est mort.

Laissant derrière lui beaucoup d’interrogations sur le mobile de cet acte incompréhensible pour nombre de ses voisins.

Sorti de prison en mars dernier, il habitait à moins d’un kilomètre de la police municipale selon le journal le Parisien. Le français d’origine sénégalaise n’en est pas moins connu pour sa vie de délinquant, depuis son adolescence. Il aurait à son actif plusieurs allers et retours en prison. Mais c’est la dernière qui a changé sa vie.

Alors qu’il purgeait une peine de 7 ans pour avoir agressé des gardiens de prison lors d’une tentative d’évasion, Ndiaga Dièye tombe dans le radicalisme religieux en 2016. Il utilisait un jargon d’extrémiste et faisait même introduire des documents religieux, renseigne Lefigaro.fr . Il s’adressait aux non-musulmans en utilisant « kuffar » (mécréants).

Autant de faits qui lui ont valu son inscription au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Pour autant, le franco-sénégalais n’était pas fiché. La même année, il est diagnostiqué schizophrène sévère. Le trentenaire parlait tout seul et rapportait entendre des voix. Cette maladie psychique serait même liée à sa radicalisation.

En tout cas, le parquet anti-terroriste  s’est  saisi du dossier. Il appartient au parquet et à la Section de recherches de Nantes d’élucider cette affaire qualifiée de « tentative de meurtres et séquestration ».

Né à Saint-Nazaire, à 48 minutes de la Chapelle-sur-Erdre où les faits ont eu lieu, Ndiaga Dièye ne laisse rien filtrer de son entourage proche. Tout ce qu’on sait, c’est qu’il est issu d’une famille de huit enfants et qu’il aurait un frère au profil inquiétant.

 

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