Bras de fer médecins-gouvernement

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La grève déclenchée par le Sames en soutien au docteur Sarr, Abdou Sarr de Linguère inculpé pour le décès de bébés prématurés est entrain de faire des dégâts dans les hôpitaux qui agonisaient déjà. Rencontré à Roi Baudouin hier, Babacar Mbaye Ngaraf, le président de l’Alliance Sauver le Sénégal ne cache pas ses inquiétudes.

La colère des blouses blanches a eu comme conséquence, une paralysie du système de santé. Les camarades du Dr Abdou Sarr qui n’écartent pas une marche nationale

de leur plan d’action consistant à paralyser le secteur de la santé jusqu’à ce que la justice revienne sur l’inculpation de l’ancien directeur de l’hôpital de Linguère, Abdou Sall, englué dans une affaire d’homicide involontaire. Hier, dans la banlieue de Dakar, où nous nous sommes rendus pour constater l’effectivité de la grève, les malades sont dans l’expectative.

La situation des hôpitaux qui n’étaient pas reluisante avec un manque de personnel, surtout des médecins et qui manquent de tout, se détériore dans avec l’arrêt de travail décidé par les blouses blanches sont en colère. Rencontré à Roi Baudouin, après un passage à Dalal Diam où la paralysie était quasi-totale, le président de l’Alliance Sauver le Sénégal, Babacar Mbaye Ngaraf ne cache pas son amertume. «Les hôpitaux du Sénégal sont plus malades que les malades ». Après une première paralysie du secteur lundi, le médecins ont remis ça mardi en bloquant le fonctionnement normal de ce service public. Pour le Ngaraf qui dit n’être pas avec les grévistes, il fait remarquer que « le ministre de la santé qui était parti recevoir à Kogali une distinction pour les performances du Sénégal contre Covid, le doit à l’efficacité des médecins. Il ne doit être solidaire à tout moment », soutient le président de l’ASS qui demande au président Macky Sall de s’impliquer pour régler les problèmes des hôpitaux qui manquent de tout. « Il faut que le gouvernement

pense aux intérêts des patients dont les soins sont compromis par les coupures d’électricité », plaide Ngaraf qui fait savoir que « ce qui s’est passé à Le Linguère en est une illustration et doit pousser l’autorité à mettre un terme aux mauvaises conditions dans les hôpitaux du pays».