Sans Sonko
Les affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre ont réveillé une opposition dormante depuis la réélection de Macky Sall au soir du 24 février 2019. L’affaire « Sweet beauté » qui empêtre le leader de Pastef Ousmane Sonko, accusé de viol et menaces de mort, est une bénédiction pour une opposition prête à être réduite à leur simple expression.
Si Karim Wade et Khalifa Sall ont été très facilement perdus par des affaires de deniers publics, Sonko est en ce moment dans une situation de coupable présumé. Le candidat malheureux à la dernière présidentielle, sauvé par une armée mexicaine folle de vandales qui s’adonnait à des casses pour la plupart en prétextant un combat contre l’oppression, ne faiblit pas dans cette bataille politique avec le pouvoir.
Aujourd’hui une opposition existe après plusieurs jours de combats, une opposition existe après la mort de jeunes. Ousmane Sonko, qui aujourd’hui porte leur voix, promet une « opposition aux cotés du peuple ».
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