Présidence de la CAF
Après le Sénégalais Augustin Senghor et l’Ivoirien Jacques Anouma, le Mauritanien Ahmed Yahya a annoncé dans un communiqué ne plus vouloir se présenter à la présidence de la CAF. Le Sud-Africain Patrice Motsepe reste désormais seul en lice.
Le Mauritanien Ahmed Yahya, qui avait annoncé sa candidature à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) le 9 novembre 2020, a décidé de renoncer à l’élection qui se tiendra le 12 mars prochain à Rabat. La veille, le Sénégalais Augustin Senghor et l’Ivoirien Jacques Anouma avaient fait de même. Il ne reste donc plus qu’un seul candidat, le Sud-Africain Patrice Motsepe.
Les quatre hommes étaient le week -end à Nouakchott pour la finale de la CAN des moins de 20 ans. Ils devraient valider le compromis de Rabat et se partager le gâteau. À savoir : le poste de vice-président pour Augustin Senghor, et celui deuxième vice-président pour Ahmed Yahya. Quant à l’Ivoirien Jacques Anouma, il devrait hériter du titre de « conseiller spécial » du président. Jacques Anouma avait jugé mardi dernier « pas trop démocratique » cet accord de Rabat, laissant planer la possibilité de maintenir sa candidature.
Patrice Motsepe, premier anglophone à la tête de la CAF
Patrice Motsepe, milliardaire, propriétaire du club Mamelodi Sundowns, devrait devenir ainsi le premier anglophone à diriger l’institution créée en 1957 et basée au Caire.
L’image de la CAF a été entachée par des scandales financiers et le président sortant, le Malgache Ahmad Ahmad, a été suspendu cinq ans par la Fifa en novembre pour soupçons de corruption. Il a été temporairement rétabli dans ses fonctions par une décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) fin janvier. Le Malgache a d’ailleurs été entendu les 2 et 3 mars par le TAS et attend désormais désespérément de connaître le verdict de cette instance suprême en matière de litiges sportifs. Ahmad voulait briguer un deuxième mandat mais a vu sa candidature retoquée.
Selon plusieurs sources proches, Patrice Motsepe a la préférence de la Fifa, qui souhaite quelqu’un de nouveau, non impliqué dans l’ancienne direction, pour attirer les nouveaux sponsors, les investisseurs et donner une plus belle image de la CAF après tout ce qui s’est passé. Le président de la Fifa, Gianni Infantino, a nié avoir fait preuve d’ingérence dans les élections à la CAF.
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