Vaccin contre Covid-19
La Commission européenne déplore le calendrier toujours opaque du laboratoire anglo-suédois AstraZeneca. L’UE est d’autant plus dépitée qu’elle a versé à AstraZeneca une somme estimée à 336 millions d’euros au moment de la signature des contrats pour le vaccin contre le Covid-19.
La Commission européenne déplore le calendrier toujours opaque du laboratoire anglo-suédois AstraZeneca. L’UE est d’autant plus dépitée qu’elle a versé à AstraZeneca une somme estimée à 336 millions d’euros au moment de la signature des contrats pour le vaccin contre le Covid-19.
L’Union européenne s’est lancée dans un bras de fer avec AstraZeneca depuis que le laboratoire anglo-suédois a annoncé des retards de livraison de son vaccin. La Commission européenne tente d’obtenir que les contrats soient respectés, mais le laboratoire semble pour l’instant opposer une fin de non-recevoir à ses exigences. Mercredi 27 janvier au soir, une réunion a eu lieu à Bruxelles entre les représentants d’AstraZeneca, de la Commission européenne et des États de l’UE. Le but des Européens était d’obtenir des explications et des garanties mais il reste encore du chemin à parcourir.
Il y avait déjà eu deux réunions du comité de pilotage pour le vaccin entre l’Union européenne et AstraZeneca, vendredi et lundi. Après cette troisième réunion, la Commission européenne continue à estimer qu’elle n’a pas reçu de justification claire des retards de production annoncés par le laboratoire anglo-suédois. Le calendrier est toujours opaque, déplore la Commission.
L’UE est d’autant plus dépitée qu’elle a versé à AstraZeneca une somme estimée à 336 millions d’euros au moment de la signature des contrats, des fonds spécifiquement destinés à permettre d’augmenter les capacités de production.
Un plan demandé à AstraZeneca
Après avoir tonné et déclenché une inspection de l’usine belge d’AstraZeneca, la Commission européenne estime désormais que la relation est « constructive ». Elle demande un plan au laboratoire pour que les livraisons prévues soient honorées.
« Il est inacceptable de voir les livraisons se réduire à une fraction », a estimé la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides. Elle ajoute que l’intention de réserver au Royaume-Uni la production des usines situées en Grande-Bretagne ne correspond absolument pas au contrat signé avec l’UE.
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