Coupe illicite de bois
Nous avons fait ici état de la découverte de quelques dix-neuf containers de bois sur une plate-forme d’entreposage à plusieurs kilomètres de la capitale gambienne. Des containers appartenant à la MSC et qui devraient selon toute vraisemblance, embarquer à vide à destination de leu port d’attache, qui sont mis à la disposition de la Mafia chinoise soutenue par des officiels chinois. L’affaire révélée fait grand bruit entre Dakar et Banjul depuis.
Le téléphone a beaucoup fonctionné entre Banjul et Dakar depuis lundi avec la révélation portant sur dix-neuf containers remplis de bois en provenance des forêts de la région Sud du Sénégal. Malgré la toute-puissance des délinquants sûrs de leur impunité, les autorités de l’ambassade du Sénégal à Banjul étaient obligés de s’impliquer officiellement. Une implication appuyée et suivie par l’ONG Green-Up Gambia qui a également saisi les députés de même le ministère des Forêts. Résultats, les containers n’ont pu embarquer sur le navire à destination de la Chine. Pour combien de temps ?
Après avoir publié l’article des containers remplis de bois de rose en provenance de la Casamance quelques huit jours après les engagements des parties sénégalaise et gambienne d’unir (à nouveau) leurs forces pour mettre fin à la déforestation.
Dix-neuf containers remplis de bois de rose d’une valeur de 6 milliards de francs CFA étroitement surveillés par l’ONG Green-Up Gambia qui veut obliger les autorités du Sénégal et de la Gambie à se prononcer officiellement. Pour ce trafic l’État du Sénégal au nom des relations « privilégiées » avec le président Adama Barrow, préfère se suffire aux engagements des autorités gambiennes qui, depuis quatre ans, tiennent le même discours sans pourtant passer aux actes.
Selon l’un des responsables de Green-Up Gambia, « ces containers qui sont étroitement surveillés par les membres de l’ONG, peuvent facilement être évalués à 10 millions de dollars ( 6 milliards de francs CFA) sur les marchés internationaux ». Des sommes qui rendent fous ceux qui ne soucient plus du danger que constitue la déforestation des forêts sénégalaises ». Car quand les chinois en auront fini avec le bois casamançais, ce sont nos maigres ressources qui vont disparaître sous l’appétit vorace des prédateurs.
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