Grève des transporteurs
Après quelques jours de grève pour dénoncer les tracasseries policières et le racket dont sont victimes ses membres, les syndicats des transports peuvent commencer à espérer que l’État mettra bientôt fin au scandale qui se passe sur les routes. En annonçant des promesses, le Secrétaire Général du ministère des Infrastructures, des transports terrestres met en garde les transporteurs routiers qui tenteraient d’empêcher leurs collègues qui ne sont pas en grève de travailler.
Les éléments de réponse donnés par le gouvernement à l’Intersyndicale des transporteurs routiers, qui observe une grève depuis le 25 décembre, ne semblent pas satisfaire tous les acteurs. Certains d’entre eux ont décidé de poursuivre le mouvement. Le ministère des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, qui informe dans un communiqué avoir reçu hier l’Intersyndicale des transports routiers, renseigne que «l’Etat veille au libre exercice du droit de grève des travailleurs du secteur des transports routiers qui ont décidé de suivre le mot d’ordre de grève».
Cependant, précise le secrétaire général dudit ministère, «toutes les dispositions nécessaires sont prises par les autorités administratives territorialement compétentes et par les forces de sécurité et de défense pour que le droit au travail des transporteurs qui ont décidé de poursuivre leurs activités professionnelles soit respecté sur l’ensemble du territoire national». Aubin Jules Marcel Sagna indique que «la liberté de circuler des personnes et des biens sera assurée à tous les citoyens».
Le secrétaire général dudit ministère renseigne que toutes les dispositions nécessaires sont prises pour que «le droit au travail des transporteurs qui ont décidé de poursuivre leurs activités professionnelles soit respecté sur l’ensemble du territoire national».
Poursuivant ses propos, il soutient qu’à cet effet, «l’Etat veillera à ce que tout auteur d’actes de violence ou de trouble à l’ordre public soit poursuivi et puni, conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur».
Revenant sur la rencontre avec l’Intersyndicale des transports routiers, M. Sagna informe qu’après avoir «suivi, à nouveau, l’exposé de l’Intersyndicale sur les différents points de revendication, le ministère en charge des Transports a réitéré les éléments de réponse apportés par le gouvernement et les Forces de défense et de sécurité (gendarmerie, police, douane)».
Contrôle routier : Création de brigade ps mixtes pour mettre fin au racket systématique sont les nouvelles mesures de la tutelle
Le secrétaire général du ministère des Transports terrestres déclare que le gouvernement envisage «de mettre en place un comité interministériel de suivi permanent du contrôle routier, de déployer des brigades mixtes de contrôle routier, regroupant la gendarmerie, la police, la douane, les Eaux et forêts et les agents assermentés du Mittd». Il est également prévu «d’instaurer un système de paiement électronique des amendes forfaitaires des infractions, de permettre l’identification (nom, prénom, matricule) par un badge visible sur la tenue, de chaque agent exerçant le contrôle routier, de créer au sein de la police une Brigade spéciale de la circulation chargée du contrôle routier sur l’ensemble du territoire national».
Concernant la question du contrôle de la charge à l’essieu, le communiqué informe qu’une réunion «spécifique, présidée par le ministre Mansour Faye, sera tenue le 5 janvier 2021 à 15h, à la Sphère ministérielle, avec Afrique pesage Sénégal et les acteurs des transports».
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