Entreprises français qui se sucrent
255 milliards de francs, tel est le montant du contrat que l’entreprise française Vinci vient d’obtenir au Sénégal réalisant du coup un nouveau succès commercial. Très affectée par sa stratégie aéroportuaire qui l’a mise en difficulté malgré un pari qui s’annonçait payant, Vinci risque de souffler avec les conséquences catastrophiques de la crise du Covid19.
Le groupement d’entreprises piloté par le géant français de la construction a signé avec l’Organisation de Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG, institution rassemblant le Sénégal, la Guinée, la Guinée-Bissau et la Gambie) le contrat de construction du barrage de Sambangalou, situé dans le sud-est du Sénégal, proche de la frontière guinéenne. D’un montant de 388 millions d’euros, il fait suite à une phase d’études et de travaux préparatoires de 18 mois.
La construction de ce barrage de 91 mètres de haut et d’une capacité de 128 MW permettra la production d’une énergie renouvelable, le développement de l’irrigation des terres agricoles ainsi que l’approvisionnement en eau potable des localités environnantes. Les travaux débuteront au cours du premier semestre 2021 et dureront 48 mois. Le chantier emploiera, au pic de l’activité, 1 000 personnes recrutées et formées localement. Vinci a annoncé dernièrement de gros contrats au Kenya. Par ce marché, Vinci rejoint la liste des entreprises françaises qui se frottent les mains au Sénégal.
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